Pierre Délèze est né le 25 septembre 1958 à Basse-Nendaz. Celui qui se faisait appeler « Pierrot » a passé toute son enfance dans ce village, où il a de très bons souvenirs. Les parents de Pierre Délèze étaient des gens très simples, des paysans ouvriers. Sa maman Lucienne, dite « Lulu », devait jouer un rôle important dans la vie de Pierre. Son père Denis avait des cultures de framboises et il était clair que le jeune Pierre et son grand frère Michel devaient aider leur papa. Il y avait tout de même un kilomètre et demi pour s’y rendre et là-bas il fallait porter des paniers ou tirer des chars. C’était déjà une belle activité physique et c’est cette vie relativement rude qui l’a guidé plus tard dans son choix de pratiquer un sport qui demande un certain effort. À cette époque, en tant que Valaisan d’un village, il y avait (et il y a toujours) deux possibilités : soit on regarde du côté de la montagne, soit on regarde du côté de la plaine. Du côté de la montagne, on pouvait s’orienter vers des professions comme l’hôtellerie et le tourisme ou alors être un simple commerçant local. Au niveau de la plaine, c’est l’aspect économique qui prévaut. En tant que Valaisan de Nendaz, Pierre aurait dû être séduit par le ski ou l’alpinisme. Mais il a toujours été attiré par la plaine, dans le sens où il a toujours voulu faire des études. Une fois son école primaire terminée, il fallait obligatoirement se diriger à Sion pour poursuivre des études secondaires. Il a treize ans lorsqu’il fait les trajets quotidiens Basse-Nendaz – Sion et retour.
Fan du FC Sion
Au niveau du sport, c’est le football qui fait naître en lui ses toutes premières vocations de sportif. C’était l’époque du grand Ajax Amsterdam avec Johan Cruyff, Johan Neeskens ou Piet Keizer. En bon Valaisan, il était évidemment très intéressé par tous les matches du FC Sion. Il est vrai que l’équipe de l’entraîneur Miroslav Blazevic avait fière allure, avec de nombreux joueurs internationaux : Jean-Claude Donzé dans les buts, Milenka Bajic, Pierre-Antoine Dayen, Edmond Isoz, Otto Luttrop et Jean-Yves Valentini en défense, Günthert Herrmann, Alvaro Lopez, Hubert Schaller, Serge Trinchero en milieu de terrain et Umberto Barberis, Fernand Luisier (le capitaine / photo), Philippe Pillet, René-Pierre Quentin et Roger Vergère en attaque. Le Président André Filippini – ex-membre de l’équipe suisse de bobsleigh aux Jeux Olympiques 1952 à Oslo où il fut médaillé de bronze en bob à quatre – était particulièrement fier de la victoire en Coupe de Suisse 1974 contre Neuchâtel Xamax, que son FC Sion avait remporté 3-2 grâce à des réussites de Luttrop, de Barberis et de Pillet.
À l’âge de quinze ans, alors que Pierre jouait au football en juniors B à Nendaz, il fut approché par l’un des dirigeants du FC Sion pour lui demander s’il voulait venir jouer pour eux en interrégionaux ! Pour un villageois, c’était toujours un grand honneur que de pouvoir jouer pour le club du chef-lieu. C’est pourtant à ce moment-là que le jeune Pierre Délèze commençait à avoir le goût pour la course à pied. Gamin, au village, il courait toujours un peu partout avec son frère et ses sœurs Marie et Anita. C’est donc naturellement que le goût de la course lui est venu. Puis un jour de 1973, Pierre s’est inscrit sans ambitions ni arrière-pensées à une course dans la station de Haute Nendaz. Le hasard a fait que Pierre a rencontré ce jour-là le vainqueur de la catégorie élite : Jean-François Pahud, l’homme qui deviendra par la suite son entraîneur ! À ce moment-là, Jean-François Pahud est un athlète confirmé et chevronné de l’athlétisme suisse. Il a trente-quatre ans et il est devenu entraîneur national du demi-fond depuis peu. Bien sûr, Jean-François n’avait pas fait attention au jeune Pierrot, qui n’avait de toute façon pas particulièrement brillé lors de sa course. Par contre les yeux de Pierre s’étaient illuminés en voyant Pahud triompher et c’est ainsi qu’il le considérait comme étant sa toute première idole de la course à pied. Un peu plus tard, Pierre prend part au Tour d’Aproz où il se classe au dixième rang.
En automne 1973, Pierre passe son temps en ville de Sion pour ses études secondaires. C’est à ce moment qu’il se décide à s’inscrire au CA Sion. Il trouve dans ce club une très belle dynamique au niveau des jeunes et les entraîneurs, Joseph Lamon en tête, ne tardent pas à déceler le talent qui sommeille dans le corps de ce Nendard de quinze ans. Le 15 décembre 1973, il participe à la cinquième Course de Noël à Sion, qu’il remporte chez les cadets B. Une sorte de déclic se produit et dès lors il faut opérer un choix cornélien : le football ou l’athlétisme ? Des éléments de réponse tombent ce même hiver avec une victoire aux points chez les cadets A dans la tournée valaisanne de cross-country. Fort de ses succès cantonaux, Pierre Délèze participe le 3 mars 1974 à sa première compétition nationale à Neuhausen, à l’occasion des championnats suisses de cross. Face à des adversaires plus expérimentés, Pierre termine au troisième rang derrière Guido Rhyn (LV Langenthal) et Daniel Oppliger (CA Courtelary). Ce premier podium au niveau national va lancer définitivement la carrière d’athlète de Pierre Délèze. Pour préparer la saison 1974 sur piste, Pierre continue sa préparation sous la houlette de Jo Lamon. Bien qu’il commence à se spécialiser pour le demi-fond, il s’adonne à toutes les disciplines et cet éventail pluridisciplinaire naissant sera bénéfique pour la suite de sa préparation spécifique. Ses toutes premières compétitions sur piste confirment le talent aperçu sur la route ou à travers champs durant l’hiver. Le 14 mai, sur la piste en Rub Tan noire du petit stade de Vevey, Pierre Délèze court son premier 800 m en 1’59″5. Puis lors des championnats valaisans il se pare de trois titres cantonaux sur 400 m, 800 m et 1500 m ! Le mois de juin est encore plus prolifique avec un nouveau podium national lors du 3 x 1000 m des championnats suisses de relais, le 9 juin à Bâle. À la Schützenmatte, il décroche avec son frère Michel et Michel Biner la médaille de bronze en 8’01″0. À la fin du mois, le 29 juin, il remporte à La Chaux-de-Fonds le titre de champion régional ouest du 1500 m cadets A avec sept secondes d’avance en 4’10″77. Sur cette distance, il va réussir son meilleur temps de la saison quelques jours plus tard, le 5 juillet à Fribourg, où il parvient à courir en 4’01″82. Ce chrono est confirmé quatre jours plus tard lors du meeting du soir du CARE à Vevey, 4’02″3. Toujours en terres vaudoises, Pierre court ensuite deux 800 m en trois jours, en 1’58″9 le 20 juillet à Lausanne-Vidy à l’occasion du Disque d’Or et 1’59″6 le 23 juillet à Vevey. 
Juste après les vacances, les championnats suisses cadets se déroulent à Zurich. La finale du 1500 m des cadets A permet à Pierre Délèze de triompher pour la première fois à l’échelle helvétique. Son temps de 4’03″91 lui donne la victoire avec quatre secondes d’avance sur Michael Tschopp (TV Ziefen). La fin de saison voit encore de belles courses de la part de Pierre : 4’03″0 sur 1500 m le 7 septembre à Lausanne-Vidy, puis 2’41″8 sur 1000 m et enfin un remarquable 8’41″6 sur 3000 m le 5 octobre lors du meeting de clôture du CARE à Vevey. Ce chrono représente une meilleure performance suisse de tous les temps pour un jeune de seize ans. Il termine la saison 1974 sur piste avec les meilleures performances suisses sur 1500 m et sur 3000 m chez les cadets A, alors qu’il n’est qu’en première année de cette catégorie. Sans transition, Pierre prend part le 13 octobre à la course Sierre-Montana, qu’il termine à la deuxième place. Sa plus belle course de l’automne se concocte le 1er décembre lors du cross international du CHP. À Genève, Pierre avait décidé de courir chez les juniors et malgré cela il s’est imposé, avec une aisance stupéfiante de surcroît. À l’instar du Lucernois Bernhard Vifian (BTV Luzern), Pierre Délèze serait-il un autre prodige de la course à pied en Suisse ? En observateur attentif et connaisseur, le journaliste Yves Jeannotat note que sa classe est énorme. Il espère également qu’on saura l’arroser et le valoriser avec autant de bonheur que ce fut le cas jusqu’à présent pour le jeune phénomène lucernois.
La saison 1975
En seulement une année d’athlétisme, Pierre Délèze a réalisé une apparition tout à fait incroyable sur les devants de la scène nationale. Cette domination va être encore plus marquée lors de la saison 1975, sa deuxième chez les cadets A. Comme l’an dernier, l’hiver suit le rythme des cross. Sauf que la tournée valaisanne et désormais remplacée par une tournée aux quatre coins de la Suisse, voire même une fois en Italie le 2 février à l’occasion du cross de San Giorgio su Legnano près de Milan, où Pierre a pu décrocher une belle dixième place dans la catégorie supérieure des juniors sur 6,6 km. La semaine suivante, toujours chez les juniors, Pierre se classe quatrième du Cross International SATUS à Genève, puis il devient un mois plus tard, le 2 mars, champion suisse cadets A de cross à Cortaillod. Ce deuxième hiver passé à travers champs a bien préparé le Sédunois, qui est désormais prêt à attaquer et à planer sur la saison sur piste. En fait Pierre sera tout simplement sans partage tout au long de cette saison 1975. Elle commence le 20 avril à Zoug avec un premier record personnel sur 3000 m. Le super chrono de 8’41″6 réalisé en octobre dernier à Vevey a été pulvérisé de plus de neuf secondes en 8’32″2. Le ton est donné et il va en plus aller crescendo. Au moment d’aborder les championnats valaisans à Sion, qu’il va facilement dominer sur 800 m en 1’56″8, record personnel et sur 1500 m en 4’03″9, un gros coup de tonnerre 
retentit au niveau mondial avec un impressionnant nouveau record du monde du mile. Le 18 mai 1975 à Kingston (Jamaïque), le Tanzanien Filbert Bayi – déjà recordman du monde du 1500 m en 3’32″16 depuis les Jeux du Commonwealth le 2 février 1974 à Christchurch – a réussi 3’51″0. Il détrône ainsi l’Américain Jim Ryun pour un petit dixième. Le jeune coureur Africain de vingt-deux ans a mis fin au règne de Ryun sur la distance du mile (1’609,30 m), un règne qui durait depuis le 17 juillet 1966 et ses 3’51″3 réalisés à Berkeley, en passant par les fameux 3’51″1 réalisés à Bakersfield le 23 juin 1967. Bayi n’a cependant pas pu savourer longtemps son record du monde. En effet le 12 août à Göteborg, John Walker avale son mile en 3’49″4, soit un nouveau record du monde battu d’une seconde et six dixièmes, donc pile dix secondes de mieux que les légendaires 3’59″4 de l’Anglais John Bannister établis le 6 mai 1954 à Oxford.
Retour en Suisse pour les championnats nationaux de relais qui se déroulent le 1er juin 1975 à Genève. Comme l’an dernier, Pierre Délèze est aligné sur le 3 x 1000 m des cadets A, une course qu’il va cette fois gagner avec ses camarades de club Marc Beney et Pierre-Alain Fellay en 7’57″8. Cette belle entame de saison prend sa suite le 14 juin à Lausanne lors d’une manche du Disque d’Or. En se calant dès le début du 1500 m dans la foulée de Jean-Pierre Berset (CA Belfaux), Pierre a un lièvre de luxe pour réaliser un bel exploit en terminant deuxième en 3’54″9. Ce joli chrono ne fait que confirmer tout le bien que l’on pense de cet athlète, qui peut se permettre de rêver au record suisse cadets A, les 3’48″7 bien accrochés de Bernhard Vifian. En attendant une bonne occasion en été, Pierre continue à varier les plaisirs comme ce 400 m en 51″7 réalisé le 24 juin à Vevey. Sans être transcendant, il démontre tout de même que Pierre possède un peu de vitesse en plus de sa formidable endurance. Cette notion de vitesse sera un souci dans quelques années, au moment de devoir affronter les meilleurs coureurs de la planète. Mais on n’en est pas encore là, même si Pierre prend part en ce début d’été à sa première sélection internationale lors du 1500 m du match Baden-Württemberg contre la Hollande et la Suisse à Freistett en Allemagne de l’Ouest. Le record suisse du 1500 m de Bernhard Vifian est certes un peu trop haut actuellement pour Pierre, mais il y en a d’autres qui sont largement sa portée. Il va pouvoir s’approprier deux d’entre-eux : d’abord le 1er juillet à Berne lors d’un meeting du soir au Wankdorf, Pierre Délèze améliore de cinq centièmes le record suisse du 1000 m cadets A en couvrant la distance en 2’25″8, ceci malgré la pluie. Retour dans la capitale le week-end suivant pour les championnats régionaux ouest. Le samedi 5 juillet, Pierre s’aligne pour la première fois sur 1500 m steeple et il parvient à battre le record suisse en 4’16″5, soit sept dixièmes de mieux que l’ancienne marque. Le lendemain, il gagne avec panache non pas le 1500 m, mais bel et bien le 800 m en 1’54″5, record personnel battu de plus de deux secondes. Une période d’entraînement durant l’été lui permet de peaufiner sa préparation pour les grandes compétitions de la deuxième partie de saison. Cette tactique a été payante puisque le 20 août lors du meeting Weltklasse à Zurich, Pierre Délèze pulvérise son record du 1500 m en 3’49″84 et s’approche à une seconde seulement de record suisse cadets A de Bernhard Vifian. Le week-end des 6 et 7 septembre ont lieu les championnats suisses cadets à Berne. Sur la piste qui l’a vu briller en juillet avec la réalisation de deux records suisses, Pierre Délèze devient champion suisse sur 800 m et sur 1500 m. Ce magnifique doublé est le couronnement d’une fantastique saison qui l’aura vu dominer tous les bilans chez les cadets A. Et au niveau de l’élite suisse, il pointe désormais au quatorzième rang du 1500 m avec ses 3’49″84 de Zurich, un bilan qui est mené par Rolf Gysin (SC Liestal) en 3’38″8, suivi par Werner Meier (TV Unterstrass) en 3’40″8, Bernhard Vifian (BTV Luzern) en 3’42″1, Fritz Rüegsegger (LC Zurich) en 3’43″79 et Gérard Vonlanthen (CS Le Mouret) qui reste le meilleur romand en 3’45″17.
La saison 1976
Après deux merveilleuses saisons passées chez les cadets A, l’année 1976 voit Pierre Délèze aux prises désormais avec des adversaires juniors, âgés de dix-huit ou dix-neuf ans. Dans cette catégorie, il n’est plus vraiment question de dominer toutes les courses à outrance car le niveau est bien meilleur que chez les cadets A. Cette saison est donc importante pour Pierre car elle est censée le mener encore plus haut. Le travail fourni lors de la préparation foncière a été respecté avec sérieux et motivation. En progression dans tous les domaines, Pierre a aussi pu constater que ses adversaires n’allaient pas se laisser faire. Un premier exemple se produit à l’occasion des championnats suisses de cross le 7 mars à Tenero, mais il y en aura d’autres dans le courant de la saison. Au Tessin, Guido Rhyn (LV Langenthal) – que Pierre avait battu en 1974 à Neuhausen – a pris sa revanche en s’imposant devant Pierre et son frère Michel. Sur la piste, la rentrée de Pierre a été réussie avec l’égalisation de son record personnel du 1500 m; c’était le 15 mai à Zurich, sur le petit stade Utogrund, où il a été chronométré en 3’49″8. Entre son titre de champion valaisan du 800 m à Naters et celui de champion régional ouest glané sur 1500 m à Lausanne, Pierre a pu améliorer le 25 juin à Aarau son record personnel du 800 m en 1’52″25. L’été venu, la planète athlétisme est tournée du côté du Canada pour les Jeux Olympiques de Montréal. C’est l’occasion pour Pierre Délèze de pouvoir suivre en direct les exploits de son idole du moment, le Néo-Zélandais John Walker, un athlète charismatique qui l’a toujours impressionné. La finale olympique du 1500 m est de toute beauté, car indécise jusqu’au bout. Et pour le grand plaisir de Pierre, John Walker a remporté le titre olympique avec dix centièmes d’avance sur le Belge Ivo Van Damme, seize sur l’Allemand Paul-Heinz Wellmann, trente-quatre sur l’Irlandais Eamonn Coghlan et quarante-huit sur l’Anglais Frank Clement.
Après toutes ces émotions, et pas seulement à cause du 1500 m (il y a aussi eu notamment les belles cavalcades du Cubain Alberto Juantorena sur 400 m et 800 m ou le doublé du Finlandais Lasse Viren sur 5000 m et 10000 m), Pierre Délèze attaque les championnats suisses juniors avec l’intention de doubler le 800 m et le 1500 m. Si tout était facile l’an dernier à Berne, le challenge est bien plus compliqué à réaliser durant le week-end des 4 et 5 septembre à Saint-Gall. Pierre termine troisième du 800 m en 1’58″01, derrière Olivier Pizzera (CEP Cortaillod) et Beat Aeschbacher (ST Bern), alors que sur 1500 m la course est à l’image de celle de Montréal : indécise jusqu’au bout, Pierre l’emportant en 3’59″71 devant René Wernli (BTV Aarau) 3’59″76 et Roland Hertner (SC Liestal) 3’59″91. L’essentiel a été fait pour Pierre en cette saison 1976. Comme prévu ce ne fut pas de tout repos, mais les bonnes bases ont été jetées pour la saison 1977.
PAB
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Pierre Délèze – Au top niveau du demi-fond
Episode 2 / 18 | Saison 1977 : Le niveau européen chez les juniors
Pierre Délèze
| Titre | Saison | Thème | Site | |
|---|---|---|---|---|
| Accueil | 1974-1993 | Pierre Délèze, au top niveau du demi-fond |  | |
| Episode 1 | 1974-1976 | Des débuts prometteurs | |  |
| Episode 2 | 1977 | Le niveau européen chez les juniors | | |
| Episode 3 | 1978 | À la recherche de la plénitude en élite | | |
| Episode 4 | 1979 | De l'expérience au niveau international | | |
| Episode 5 | 1980 | Objectif : Jeux Olympiques de Moscou ! | | |
| Episode 6 | 1981 | Luttes contre les meilleurs mondiaux | | |
| Episode 7 | 1982 | Déception aux championnats d'Europe | | |
| Episode 8 | 1983 | Aboutissement à tous les niveaux | | |
| Episode 9 | 1984 | Tout pour les Jeux Olympiques | | |
| Episode 10 | 1984 | Et pourtant, tous les feux étaient au vert | | |
| Episode 11 | 1985 | Retrouver le meilleur niveau | | |
| Episode 12 | 1985 | Au sommet de la hiérarchie mondiale | | |
| Episode 13 | 1986 | Transition sur 5000 mètres | | |
| Episode 14 | 1987 | Un podium mondial dans le viseur | | |
| Episode 15 | 1988 | Une troisième participation olympique | | |
| Episode 16 | 1989-1990 | Escapades gagnantes hors stade | | |
| Episode 17 | 1991-1993 | Priorité aux courses sur route | | |
| Episode 18 | 1974-2010 | L'athlétisme et la famille | | |
| Bonus | 09.08.1984 | La chute | | |
| Bilans | 1974-1993 | Le palmarès et les statistiques | | |
| Livre | 1974-1993 | Pierre Délèze, au top niveau du demi-fond | | |
