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Kambundji en mode déclaration de guerre
Comme déjà en série, Mujinga Kambundji réalise une très belle demi-finale du 200 m : virage tonique, grande vitesse dans l’entrée de la ligne droite, avant de foncer vers la ligne et se qualifier à la place (2e) pour la grande FINALE MONDIALE. Avec son chrono de 22″48 (22″81 hier), elle réussit le 4e chrono des engagées, à ex-aequo avec la 3e. Au vu du nombre de têtes d’affiche absentes – Shaunae Miller-Uibo sur 400 m, Shelly-Ann Fraser-Pryce sur 100 m, Marie-Josée Talou et Dafne Schippers forfaits –, la finale de demain soir s’annonce plus ouverte que jamais. « Asher-Smith va être devant, mais après… », souffle la reine du sprint suisse en zone mixte. « Alors, demain, on déclare la guerre à toutes les adversaires ? » Réponse de guerrière au grand sourire : « Moi je suis tout à fait d’accord ! » Pour rappel, Kambundji a décroché le bronze aux Mondiaux indoor 2018. Mais la salle et l’extérieur, ce n’est pas la même chose…
Sprunger en très bonne voie
Première course réussie selon le plan rythmique travaillé pour cette saison : 14 foulées au début, puis 15 jusqu’à la fin pour la championne d’Europe Lea Sprunger, bien partie pour entrer dans sa deuxième finale mondiale après celle de Londres 2017 (5e). En 54″98, elle termine deuxième de sa série derrière l’intouchable détentrice du record du monde U20 et prodige Sydney McLaughlin (USA). Nouveau meilleur chrono 2019 pour la Ginginoise, qui se qualifie à la place et sans peine pour les demi-finales. Affaire à suivre demain.
Ambiance et frissons rares
Alors que les critiques de toutes sortes pleuvent ( !) sur Doha, les deux dernières soirées ont été de toute beauté au Khalifa Stadium : l’ambiance, les courses, les sauts, les bagarres fratricides et fraternelles ont provoqué quantité de frissons qui ont déridé même les plus notables Qatariens et autres fonctionnaires.