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Comment s’est passé l’entraînement depuis ton retour au Kenya après la courte saison sur piste ?
L’entraînement s’est bien passé. J’ai pu construire quelque chose de solide sur la base de la vitesse faite cet été sur la piste. Même si ça ne s’est pas concrétisé, j’avais fait des belles séances sur piste avant de venir en Europe. Ces derniers temps je me suis fait plaisir, avec pas mal de kilomètres : entre 180 et 190 par semaine.
Est-ce-que t’es en forme ? Autant qu’en 2018 quand t’avais terminé 8e des Mondiaux et battu le record d’Europe ?
Je pense que la forme est bonne. C’est toujours difficile à dire, parce que je n’ai pas fait de compétition sur route depuis un moment ; donc je ne peux pas dire si je suis exactement dans la forme de mes records, mais en tous cas pas loin.
Y a-t-il un entraînement en particulier qui te mets en confiance en vue de samedi ?
Il n’y a pas de séance qui ressort en particulier, mais l’ensemble de ma préparation me plait beaucoup : je n’ai manqué aucune séance et j’ai été très constant, régulier sur quasiment deux mois.
Quel est l’objectif pour samedi ?
Le but est évidemment de faire mieux qu’il y a deux ans (8e). Mais je pense que le niveau sera encore plus élevé… Donc voilà, rien n’est sûr… Refaire un Top 10 ce serait déjà bien. Lors d’un championnat du monde, les meilleurs sont là ; encore plus cette année, tout le monde à faim. Ça va être une grosse course. Mais je m’y attends et moi aussi je suis prêt.
Est-ce que tu as suivi l’actualité récente et notamment les deux records du monde de Valence ?
J’ai bien sûr regardé les courses, notamment Cheptegei. C’est inspirant, mais ça ne me fait pas peur pour autant. Là c’est un semi, moi j’ai aussi faim et je me suis préparé pour ça. Cheptegei, c’est le favori, mais il n’a jamais couru de semi. Et de toute façon, je me concentre sur moi et pas sur les autres. Donner le meilleur de moi-même et être content à l’arrivée, c’est le seul but. Je ne peux pas contrôler ce que les autres vont faire. Donc s’ils sont en forme, tant mieux pour eux. Moi je sais que je suis prêt et vais me faire plaisir.
Tu n’es pas le seul Suisse au départ de la course hommes cette année…
Oui, c’est cool que Tade soit là ! Ça me fait plaisir d’avoir quelqu’un d’autre qui représente la Suisse à mes côtés. Ça aurait été cool d’avoir une équipe, avec Morgan (Le Guen), Sullivan (Brunet) ou d’autres coureurs qui n’étaient pas loin des minima. Mais voilà, on est deux, c’est déjà cool et de ce que j’ai vu Tade est aussi en forme, donc pourquoi pas faire une petite tactique d’équipe, on va en tous cas en discuter.
Avec quelles chaussures vas-tu courir ?
Je n’ai encore jamais couru avec les nouvelles Alphafly, donc je vais courir avec les Vaporfly que je connais et utilise régulièrement à l’entraînement.
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