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Photo : La sauteuse en hauteur russe Mariya Lasitskene reste sur 38 victoires consécutives, dont les Mondiaux de Londres 2017 et Birmingham 2018. En juillet à Athletissima, elle avait franchi 2,06 m et s’était attaqué à 2,10 m (record du monde). (c) T. Gmür/ATHLE.ch
« Nous voulons la Russie et ses athlètes de retour dans nos compétitions, mais nous voulons aussi que le monde soit en position d’avoir confiance », a indiqué le président de l’IAAF Sebastian Coe, alors que sa fédération a choisi de durcir le ton. Non seulement en prolongeant la suspension, mais encore en émettant la possibilité d’interdire la compétition aux athlètes neutres autorisés – dont trois des sept présents ont été médaillés à Birmingham – et d’exclure la Russie de l’IAAF. « Ce n’est pas que nous voulons menacer, mais il faut que la situation se résolve », a poursuivi Coe.
Les principaux obstacles à la réintégration de la Russie sont : l’absence de plan de contrôle des athlètes présentés par la RUSADA (agence anti-dopage russe), le refus de la fédération russe de modifier sa législation pour sanctionner les athlètes et les entraîneurs fautifs et le refus de la RUSADA et de la fédération de reconnaître les conclusions du rapport « McLaren and Schmid » ayant mené à l’exclusion du pays depuis novembre 2015.
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Commentaire : La situation est très problématique. Dans le petit monde de l’athlétisme, d’aucuns prétendent que, d’où qu’ils viennent, les meilleurs athlètes carburent aux mêmes produits. La différence serait que les Russes, contrairement aux autres, le font spontanément sans AUT (Autorisation à Usage Thérapeutique), avec des méthodes de camouflage héritées de l’époque soviétique. Ailleurs, on fait profil bas, on slalome, esquive, s’allie, planifie et… communique comme il se doit.
A voir le tableau des médailles des Mondiaux de Birmingham ci-dessous, il suffirait de se débarrasser encore des Etats-Unis pour assurer à l’athlétisme européen un avenir radieux.
1. USA (16 médailles)
2. GBR (7)
3. ETH (5)
4. POL (5)
5. GER (3)
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25. SUI (1)