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Cet article est le deuxième épisode de notre série spéciale consacrée au dopage. Retrouvez tous nos articles liés à ce thèmes dans notre dossier « dopage ».
Sens général donné par le Laboratoire Suisse d’Analyse du Dopage (LAD) : « Le dopage est la pratique consistant à absorber des substances ou à utiliser des actes médicaux afin d’augmenter artificiellement ses capacités physiques ou mentales. »
Wikipédia : « Prendre à dessein des produits et/ou utiliser des actes médicaux afin d’augmenter les performances physiques et/ou mentales. »
Larousse en ligne : « Fait d’administrer, d’inciter à l’usage, de faciliter l’utilisation, en vue d’une compétition sportive, de substances ou de procédés de nature à accroître artificiellement les capacités physiques d’une personne ou d’un animal, ou à masquer les emplois en vue d’un contrôle. »
Commentaire : selon ces définitions, force est de constater que presque tous les sportifs sont dopés – et donc des tricheurs. Les définitions courantes du dopage sont inscrites dans une « vision naturaliste » des choses, où l’enjeu du sport est de découvrir l’excellence « naturelle » (pure, sans le moindre artifice).
Perspective : Si au fond, jusque dans les plus hautes instances sportives, tout le monde est marqué par la « vision naturaliste » des choses, on est en même temps pris dans un « système techniciste », étranger à toute pureté naturelle.
Attention : la définition de Wikipédia vient d’être modifiée : « Le dopage est la pratique consistant à absorber des substances ou à utiliser des actes médicaux définis par des organismes ad hoc <nous soulignons, tel est l’ajout> afin d’augmenter les performances physiques […] et mentales […] d’un sportif. » Conformément à la définition plus précise du LAD (disponible ici), le dopage revient à l’utilisation de produits ou de méthodes interdits.
Prochain épisode (mardi prochain) : « Naturalisme vs technicisme ».
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