ATHLE.ch VINTAGE | BIOGRAPHIE META ANTENEN / EPISODE 8 | Apparue au niveau national en 1964 à l'âge de 15 ans, Meta Antenen va rapidement atteindre le niveau européen en 1966, puis mondial dès 1968. ATHLE.ch VINTAGE propose de revivre la carrière exceptionnelle de Meta Antenen, la première icône féminine de l'athlétisme suisse. Le huitième des vingt épisodes de cette biographie est consacré à la saison 1969, une grande année pour Meta Antenen avec tout d'abord un véritable chef-d'œuvre réalisé à Liestal au pentathlon.

Après leur retour du Mexique, Jack Müller a donné deux semaines à son athlète pour déterminer si elle souhaite changer de coach. Cette situation se produit chaque saison au sein du duo. Le but est de décider de ce qui pourrait être le mieux pour elle car l’essentiel est qu’elle puisse progresser. La réponse de Meta, qui tombe en novembre 1968, est de continuer l’aventure. Avec une confiance mutuelle, les objectifs sont fixés : à court terme les championnats d’Europe 1969 à Athènes. Et à long terme les championnats d’Europe 1971 à Helsinki et les Jeux Olympiques 1972 à Munich.

Deux médailles aux Jeux européens en salle à Belgrade
La saison 1969 a débuté, presque traditionnellement, par les Jeux européens en salle disputés à Belgrade les 8 et 9 mars. Et une fois encore Meta été celle qui a sauvé la réputation de la Suisse dans ce sport. Bien qu’elle ait un très mauvais rhume, elle a réussi deux belles prestations en Yougoslavie avec la médaille d’argent sur 50 mètres haies en 7″3, battue par la favorite Allemande de l’Est Karin Balzer et la médaille de bronze au saut en longueur avec 6,15 m derrière la Polonaise Irena Szewinska (6,38 m) et l’Anglaise Susan Scott (6,18 m).

Le 100 m haies remplace désormais le 80 m haies
La saison 1969 en plein air commence de belle manière pour Meta Antenen. Pour la première fois dans l’histoire de l’athlétisme mondial, les femmes disputent un 100 m haies en lieu et place d’un 80 m haies devenu fort désuet. C’est le 11 mai à Formia qu’est donc enregistré le tout premier record suisse de cette nouvelle discipline avec 13″7. Parallèlement à cette course, Meta a sauté 6,07 m en longueur. La semaine suivante lors du Mémorial Bruno Zauli à Rome, la Schaffhousoise s’est doublement mise en évidence en courant le 100 m haies en 13″8 et surtout en égalant le record suisse du saut en longueur qu’elle avait établi à Mexico avec 6,30 m. À son retour en Suisse, elle prend part à un petit meeting chez elle au stade du Munot. Étonnamment ce n’est pas Meta qui tient la vedette ce jour-là car elle n’a couru qu’un modeste 100 m en 12″. En effet c’est son « petit » copain Thomas Wieser qui s’est signalé en améliorant le record suisse du saut en hauteur avec 2,13 m (en ventral). Le 100 m haies semble plaire à Meta Antenen qui va connaître une belle période au mois de juin. Le jour du solstice d’été, le 21, elle se rend à Varsovie pour le Mémorial Kusocinski où la course promet beaucoup puisque les meilleures européennes sont présentes. Malgré une météo humide, le spectacle est au rendez-vous. Lors des séries, l’Allemande de l’Est Karin Balzer bat le record du monde avec 13″3. Venant juste derrière, Meta améliore d’un dixième son record suisse qu’elle avait établi à Formia au début du mois de mai en 13″6. Lors de la finale, la Polonaise Teresa Sukniewicz est également créditée d’un 13″3 de format mondial, tandis que la Suissesse réalise une nouvelle belle course en 13″7. Retour au soleil helvétique le 29 juin à Zurich à l’occasion des championnats régionaux. Dans cette compétition de seconde zone, mais pourtant obligatoire pour les meilleurs athlètes, la Schaffhousoise n’a laissé aucune chance à ses adversaires. Seule devant, elle a pu déployer sa vitesse et sa technique pour claquer un magnifique chrono : 13″4, à un dixième du record du monde ! En confiance, elle a ensuite sauté en longueur plus loin que jamais. Ses 6,34 m n’ont pourtant pas été homologués à cause d’une démarche administrative défaillante… Dommage, mais ce n’est certainement que partie remise. Il reste cependant une certitude : Meta Antenen est en super forme au moment d’aborder les compétitions importantes de l’été.

Un début de mois de juillet 1969 fort marquant
La première semaine de juillet 1969 a été marquante à plus d’un titre. L’équipage d’Apollo 11 est en train d’effectuer les derniers préparatifs avant leur incroyable mission de la conquête lunaire. En musique, les Beatles sont N° 1 avec la chanson « The Ballad Of John And Yoko » et se trouvent aux studios d’EMI à Londres pour finir d’enregistrer ce qui sera hélas leur dernier album : « Abbey Road ». Non loin de là, à Hyde Park, les Rolling Stones sont en concert devant 250’000 personnes et pleurent leur guitariste Brian Jones, retrouvé mort dans sa piscine deux jours plus tôt ! En sport, pour son premier Tour de France, le Belge Eddy Merckx vient de s’emparer du maillot jaune à Divonne-les Bains et il va ensuite réaliser des courses d’anthologie pour le conserver jusqu’à Paris. En tennis, la finale du tournoi de Wimbledon met aux prises les Australiens John Newcombe et Rod Laver. La victoire revient à ce dernier en quatre sets très serrés (6-4, 5-7, 6-4, 6-4). En F1, Jackie Stewart s’impose au Grand Prix de France et se détache de manière décisive pour glaner ce qui sera le premier de ses trois titres de champion du monde. En Suisse, pour une fois c’est l’athlétisme qui va défrayer la chronique sportive, et plutôt deux fois qu’une ! C’est tout d’abord le vendredi 4 juillet  à Zurich où a lieu le traditionnel meeting international. L’apothéose de ce meeting a été jouée par le sprinter Philippe Clerc (Stade Lausanne) qui a littéralement conquis le cœur du public zurichois. Il a d’abord égalé le record suisse du 100 m en 10″2, puis battu le record d’Europe du 200 m en 20″3 et enfin égalé avec ses camarades de l’équipe nationale le record suisse du 4 x 100 m en 40″2. L’autre exploit helvétique de ce premier week-end de juillet s’est déroulé les 5 et 6 juillet à Liestal, à l’occasion des championnats suisses de pentathlon. Elles ne sont qu’une quinzaine en lice pour ces championnats suisses de pentathlon des femmes. On le sait, la discipline vient de subir un lifting avec la suppression du 80 m haies au profit du 100 haies. C’est Heide Rosendahl (Allemagne de l’Ouest) qui a établi la première référence mondiale le 11 mai 1969 à Leverkusen avec 4’995 points. Elle a consolidé son total vingt jours plus tard à Heidelberg avec 5’023 points (13″6 – 13,26 m – 1,65 m / 6,21 m – 24″8). Ces informations ne sont à la base pas trop importantes. Cependant, au fur et à mesure que le week-end va avancer, tout le monde va vouloir connaître le détail de ce record mondial du pentathlon.

Une première journée sur les bases du record du monde
Pour l’heure, au moment de l’échauffement, il n’y a pas la grande foule le long des barrières du Liestaler Gitterli. Meta Antenen, comme à son habitude très concentrée, refait ses gammes sur les haies. Elle se sent en bonne forme, mais elle doit également constater que le vent souffle de manière contraire dans la ligne droite. Peu importe, Meta y va toujours à fond quoi qu’il arrive. Depuis maintenant un certain nombre d’années, elle a la grande chance de pouvoir compter sur une concurrence de bonne valeur en la personne d’Elisabeth Waldburger (ex-Ermatinger). Les deux athlètes sont de solides jeunes femmes, pétries de talent et de tempérament. Et une fois de plus à Liestal, la course de haies a été de toute beauté avec un départ en boulet de canon de Meta, que sa rivale a réussi à contrer. Plus sûre de sa technique, la Schaffhousoise se détache sur la fin et termine son 100 m haies en 13″5, à un dixième de son record suisse, ceci malgré un fort vent contraire de -2,3 m/s ! Ce n’est certainement pas trop présomptueux de dire que par temps calme, le record suisse aurait volé en éclats. Avec ses bons 14″1, Waldburger a égalisé sa meilleure performance de la saison. Malgré de mauvaises conditions de vent, ce pentathlon est tout de même rudement bien parti pour Meta Antenen, avec un dixième de mieux que le record du monde.


Superbe duel sur 100 m haies entre Meta Antenen et Elisabeth Waldburger

Mais pas de joies trop hâtives car il est venu le temps pour elle de manger son pain noir. En effet, avec ses 1,68 m et ses 56 kg, elle n’a pas vraiment le profil d’une lanceuse de poids. Elle va tout de même réussir à limiter les dégâts en améliorant son record personnel de vingt-cinq centimètres avec 11,28 m. Auteur d’un très bon 13,09 m, la Zurichoise Elisabeth Waldburger a désormais pris la tête dans ce championnat suisse de pentathlon, avec trente-six points d’avance. Dans son duel à distance avec Heide Rosendahl, Meta Antenen a quand même pris là une sacrée grosse mine face aux 13,26 m de sa rivale Allemande.
Le poids n’a pas été compétitif, mais tout cela c’est en connaissance de cause pour Jack Müller, l’entraîneur de la Schaffhousoise. Il sait bien que sa protégée possède un bel atout pour la prochaine épreuve, le saut en hauteur. Spectateur très attentif lors des Jeux Olympiques 1968 à Mexico, Jack n’est de loin pas resté insensible aux événements qui se sont produits lors de la finale du saut en hauteur. Il a étudié sous toutes les coutures le style du nouveau champion olympique Dick Fosbury (États-Unis). Immédiatement convaincu que cela pourrait aussi être un style pour les femmes, il va l’inculquer dès son retour en Suisse. Et effectivement le Fosbury flop a conquis les jeunes sauteuses dès la mi-novembre. C’est René Maurer, l’ancien recordman suisse (2,07 m en 1966), qui a démontré ce style très habilement lors d’un cours à Macolin et les filles présentes étaient après quelques sauts et en survêtement déjà au niveau de leur propre record personnel ! Meta Antenen a vite fait de s’approprier les rudiments de cette nouvelle technique. C’est avec un record personnel à 1,64 m (en ciseau) qu’elle se présente sur le sautoir de Liestal. En prenant ses marques, elle s’aperçoit qu’un public désormais assez nombreux va suivre ce concours du saut en hauteur, avec un enthousiasme débordant. En invitées, les deux meilleures sauteuses helvétiques sont également de la partie; il s’agit de Trix Rechner (GG Bern) qui a battu le record suisse le 25 mai à Merano avec 1,77 m et Bea Graber (LC Winterthur) qui vient de placer son record à 1,73 m la semaine précédente. Elles sont censées pousser les deux pentathloniennes vers de nouvelles sphères. La démarche a souri à Elisabeth Waldburger qui a atteint un nouveau record personnel avec 1,57 m. Trix Rechner était un peu fatiguée suite à deux compétitions à Prague et à Zurich, mais elle a tout de même pu accompagner un bon moment Meta Antenen, qui elle était soigneusement préparée pour Liestal. Elle a d’ailleurs bondi comme jamais, sous les encouragements du public. Elle touche coup sur coup à de nouveaux sommets avec 1,65 m, puis 1,68 m et même 1,71 m, tous franchis au premier essai. En pulvérisant son record personnel de sept centimètres, Meta s’est parfaitement relancée. Cependant sur les conseils de son entraîneur, elle n’a pas tenté la barre suivante à 1,74 m, ceci dans le but de préserver les réserves de force requises pour le deuxième jour de la compétition. Avec 2’980 points pour Meta et 2’872 points pour Elisabeth Waldburger, les objectifs sont atteints pour les deux jeunes femmes. La Schaffhousoise est revenue plus que jamais dans la course au record du monde. Quant à la Zurichoise, elle a pour l’instant géré correctement son plan de marche pour obtenir les minimas pour les championnats d’Europe à Athènes. Elle devra réussir le lendemain un saut proche des six mètres et courir le 200 m au niveau du record suisse pour y parvenir.

Une soirée perturbée par un mariage
Le clan Antenen / Müller, accompagné de Trix Rechner et de Thomas Wieser, s’est ensuite retiré à l’extérieur de Liestal, dans l’hôtel d’un ami de Jack situé au milieu d’une forêt. De magnifique et tellement calme, cette paix a ensuite été perturbée par une fête de mariage. Après quelques heures de chahut, les festivités ont enfin cessé. Seuls quelques hommes un peu éméchés sont restés à faire du bruit sous la fenêtre de Meta et de Trix. C’est devenu trop fort de café pour ces deux femmes vraiment fatiguées. Meta a eu l’idée de remplir un verre avec de l’eau et a demandé à Trix : «Est-ce que je peux» ? «Oui», a répondu la Bernoise. Et presque au même moment, une petite trombe d’eau a jailli en contre-bas et a aspergé les Messieurs d’un coup direct. L’une des victimes a maudit et crié de manière véhémente : c’était le patron de l’hôtel ! Le coup a cependant bien marché car il y a maintenant un doux silence. Les deux « coupables » ont pu rapidement s’endormir, tout en ayant pris soins de verrouiller et de barricader la porte de leur chambre. Le lendemain au petit-déjeuner, les deux athlètes s’attendent évidemment à une réprimande, mais le patron a été cool et tolérant. L’histoire ne le dit pas, mais il est probable que Jack Müller a dû parler avec son ami pour étouffer le méfait.

Maintenir le cap lors de la seconde journée
La deuxième journée du pentathlon reprend avec le saut en longueur, la discipline de parade de Meta. Détentrice du record suisse avec ses 6,30 m réalisés à Mexico, Meta a de quoi marquer de gros points dans sa lutte face au total de Rosendahl. À cela près que l’Allemande est également une bonne sauteuse en longueur. Les nouvelles du soir et les journaux du dimanche ont largement relayé ce qui était en train de se passer à Liestal, tant et si bien que la foule, composée de spécialistes mais aussi de profanes et de curieux sont venus voir sur place qui était cette Meta Antenen. Ils en ont eu pour leur compte dès le premier essai avec une belle entrée en matière mesurée à 6,28 m. C’est sept centimètres de mieux que le saut de Rosendahl à Heidelberg, mais ce n’est pas fini. Meta se concentre à nouveau longuement en bout de la piste, puis entame la course d’élan de son deuxième essai. L’appel, précis, claque sur la planche et l’envolée est cette fois-ci magistrale. Le public crie car il a vu que le saut est allé très loin. C’est le cas car le préposé à la mesure indique 6,49 m ! Un juge-arbitre doit venir tout de suite remesurer la marque car il s’agit bien là d’un nouveau record suisse, battu de dix-neuf centimètres. C’est l’allégresse autour du sautoir. 6,49 m, mais c’est une des meilleures performances mondiales de l’année ! Déterminée à faire mieux encore, Meta remet les gaz pour une ultime tentative, qui est mesurée à 6,33 m, soit encore une fois au-delà de son ancien record suisse de Mexico. Le coup est fantastique car la blonde Schaffhousoise possède désormais cinq points d’avance sur le record d’Heide Rosendahl. Même les plus grands sceptiques s’attendent à présent à une amélioration du meilleur total mondial. Dans l’ombre de Meta, Elisabeth Waldburger a bien géré son affaire avec une performance de 5,90 m qui la laisse toujours dans la course aux minimas pour les championnats d’Europe.

Courir le 200 m en 24″8 pour s’approprier le record du monde du pentathlon !
Le bouche à oreille a bien fonctionné en ce dimanche après-midi, puisqu’il y a maintenant 1200 spectateurs dans le Liestaler Gitterli. Chacun veut être témoin d’un record du monde; c’est en tout cas ce qui se trame dans le chef-lieu de Bâle-Campagne. Mais entre le désir du grand public et l’état de forme d’une athlète, il y a tout de même un monde d’écart que seuls les spécialistes savent apprécier. Les données sont pourtant très claires : Meta Antenen, qui possède un record personnel à 24″9, doit courir au moins en 24″8 si elle veut s’approprier le record du monde du pentathlon. Elle sera en cela bien aidée par Waldburger car elle est bien meilleure sprinteuse. La Zurichoise va pourtant créer deux faux-départs et ainsi augmenter la tension déjà bien haute. Néanmoins, dans un calme éolien absolu et sous un soleil radieux, Meta a très bien réussi son troisième départ. Dans le virage, la puissance d’Elisabeth entraîne les deux jeunes femmes dans un magnifique duel. La logique a été respectée avec la victoire de Waldburger, mais la Schaffhousoise est parvenue à tenir le rythme dans la ligne droite. Les chronométreurs, au nombre de trois par athlètes, sont unanimes : 24″4 pour la Zurichoise et… 24″6 pour Meta Antenen. Ça y est, le record du monde du pentathlon féminin est désormais sa propriété avec 5’046 points, soit vingt-trois unités de mieux qu’Heide Rosendahl. Il convient d’associer également sa rivale Elisabeth Waldburger qui a elle aussi réalisé un pentathlon de classe internationale. En égalant le record suisse du 200 m, elle a non seulement donné le bon tempo à Meta Antenen, mais surtout réussi dans son entreprise avec un total de 4’825 points qui satisfait aux minimas exigés pour sa participation aux championnats d’Europe à Athènes. C’est la liesse sur le Gitterli ! Immédiatement après la course du 200 m, Meta a déclaré : «Je suis toujours à bout de souffle et je veux juste prendre une douche. Cette compétition de Liestal a été fantastique, le public tout simplement fantastique». Et quelques minutes plus tard : «Je suis satisfaite de mon record du monde, mais je sais que cette discipline est encore très jeune. Chaque jour, d’autres peuvent surpasser mon total». En parlant de record du monde, Meta Antenen est aussi devenue la deuxième recordwoman helvétique. La pionnière en la matière fut llsebill Pfenning (SA Lugano), qui avait battu le 27 juillet 1941 à Lugano le record du monde du saut en hauteur avec un bond à 1,66 m. Enfin en vue des championnats d’Europe à Athènes, Meta a envoyé un message clair à ses rivales car sa prestation de Liestal a certes été solide, mais pas idéale non plus. La concurrence promet pourtant d’être féroce en septembre prochain au stade Karaïskaki d’Athènes, avec en particulier l’Autrichienne Liese Prokop.

PAB

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