Le vice-champion d’Europe de Berlin 2018 est rentré fatigué mais sans courbatures de son périple qatari : « Je n’ai pas de courbatures aux jambes, mais dans la tête », a raconté « Tade » à l’occasion d’une conférence de presse organisée au siège de son sponsor principal Generali à Nyon.
« Je suis content d’être rentré à la maison pour retrouver ma famille. A Doha, c’était dur. Un marathon de championnats, c’est toujours compliqué. Aussi en termes de préparation, parce que les courses sont tactiques. Avec Louis (Heyer, l’entraîneur en chef courses à Swiss Athletics, ndlr.) on a beaucoup réfléchi pour réussir le meilleur résultat à la fin. Au vu des conditions climatiques et des statistiques du marathon féminin, le plan était de partir 12-13 minutes moins vite que mon record. »
Rythme modifié juste avant le départ
Dans la nuit de samedi à dimanche, les températures et l’humidité se sont toutefois avérées beaucoup moins élevées qu’une semaine plutôt chez les femmes : « Peu avant le départ, on a adapté le rythme. Pour partir en 3’15 au kilomètre, soit en vue d’un chrono final de 2h12-2h13. Tout du long, j’étais en contrôle et plein d’espoir, même de médaille. Jusqu’au dernier kilomètre, j’y ai cru. Si c’était à refaire, je ne changerais pas grand-chose. Peut-être que je risquerais un tout petit peu plus », a raconté Tade, avant de revenir sur le matériel spécial employé pour la course : « Swiss Athletics m’a préparé un bandeau avec de la glace à l’intérieur. Je l’ai changé tous les 7 kilomètres. Il m’a permis de garder la tête froide. C’était très intéressant et instructif en vue de Tokyo. »
Suite du programme
Pour 2020, le grand but de Tade est le marathon des Jeux olympiques de Tokyo. Au printemps, il participera à un grand marathon, sans encore savoir lequel. Avant la fin de l’année, seule l’Escalade de Genève est pour l’heure définitivement au programme. Mais il participera à d’autres courses encore…