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Cet article est le septième de notre série consacrée au dopage. Retrouvez tous nos billets liés à ce thème dans notre dossier « Dopage ».
Outre l’entraînement et le repos, on cerne couramment quatre moyens d’amélioration de la performance :
- La nutrition naturelle
- Les suppléments artificiels licites (ou non encore interdits)
- Compléments alimentaires (protéines, hydrates de carbones et autres produits de synthèse)
- Stimulants (boissons caféinées et boosters de tout genre)
- Médicaments (anti-inflammatoires, antidouleurs, etc.)
- Méthodes d’entraînement et ou de récupération (caissons pressurisés, tapis roulants, Alter G, etc.)
- Les autorisations d’usage à des fins thérapeutiques de substances et méthodes artificielles interdites (les ainsi nommés AUT)
- Les substances et méthodes artificielles interdites
Commentaire : au fur et à mesure que le sportif élève son niveau, il est intégré dans des structures de plus en plus professionnelles, qui le poussent à optimiser jusqu’au moindre des paramètres. Parfois jusqu’à l’excès. L’athlète a ainsi tôt fait de quitter la nutrition « naturelle » quotidienne (1.) et d’avoir recours à des suppléments « artificiels » pour améliorer ses performances. Il entre là dans ce qu’on appelle la « zone grise » (2. et 3.), vestibule du dopage (4.).
Perspective : rarement thématisée, la « zone grise » est d’importance du fait qu’elle représente le seuil du dopage. Seuil non seulement flou, mais encore variable selon les fédérations nationales et internationales : alors que certains produits et méthodes sont permis dans certains pays et certains sports, ils sont interdits dans d’autres. Outre ce déséquilibre international, le grand problème du dopage se dévoile au niveau des AUT, qui permettent aux athlètes bien entourés de prendre des produits et d’employer des méthodes interdites sous certificat médical.
Prochain épisode (mardi prochain) : « Le dopage sous contrôle médical ».
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