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Un calvaire, oui, mais à fin heureuse !
Entre Vaas et Lens, la route est longue et sinueuse, les jambes sont lourdes, mais, à l’arrivée, il n’est pas question de mort, mais de vie.
D’abord, bien sûr, c’est la souffrance : 600 m de dénivellation d’un coup pour passer au pied du Christ-Roi, sur la belle colline du Châtelard qui domine la vallée du Rhône. Ravitaillement bienvenu au son des cors des Alpes, avant la descente, à pic, le long du chemin de croix jusqu’au terrain de foot. Puis remontée dans le village, passage autour de l’église, petite descente et enfin le dernier béquet pour rejoindre, raide, mais pas mort, l’arrivée dans la cour de l’école.
Un calvaire, oui, mais à fin heureuse. Une fois arrivé, chacun est roi, et pas comme le Christ, dont le royaume n’est pas de ce monde : l’ambiance est excellente, les buvettes proposent des régals, à boire et à manger ; et l’organisateur est généreux lors de la cérémonie protocolaire.
Le Christ-Roi ? En 1925, sur base de quelques traces bibliques, le pape Pie IX institue une fête du Christ-Roi, dans le but d’insuffler aux nations l’idée d’obéir aux lois du sauveur. C’est en 1933, année du 19e centenaire de la mort du Christ, que sa statue devait être érigée sur le point culminant du « Golgotha », comme l’écrivain Charles-Ferdinand Ramuz appelle la colline du Châtelard. Pour cause de manque d’argent, elle a finalement été inaugurée en 1935, en présence de quelque 4000 fidèles. Samedi passé, ils étaient plus de 200 à souffrir et à jubiler, d’abord l’un derrière l’autre, puis tous ensemble, à célébrer quelques belles possibilités de la vie.
Lien vers les résultats complets
Femmes (6,2 m et 620 m de dénivelé positif)
1. Camille Besse-Barras (Sierre) en 41’33
2. Séverine Pont-Combe (Aprotec) en 42’31
3. Sabine Caloz (Mountain Performance/Bramois) en 46’38
Hommes (6,2 m et 620 m de dénivelé positif)
1. Thomas Terretaz (Ayent) en 33’51
2. Cédric Mariéthoz (CA Vouvry) en 35’02
3. Mathieu Bonvin (HC Lens) en 36’14
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