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Photo : Sprunger et Kambundji (par Daniel Mitchell)
L’entraîneur national Laurent Meuwly avait annoncé ces derniers jours qu’un record suisse (42″94) serait peut-être nécessaire pour se qualifier pour la finale sur 4×100 m. Une telle performance n’aurait pas été indispensable, la Russie, dernière équipe repêchée au temps, se qualifiant en 43″08. Un chrono largement à la portée des quatre Suissesses au vu de la forme affichée aujourd’hui.
Notre équipe nationale était dans le coup jusqu’aux trois quart de la course. Suite aux bons relais de Marisa Lavanchy, Lea Sprunger et Mujinga Kambundji, la Suisse faisait jeu égal avec l’Allemagne, qualifiée en 42″64, qui avait cependant gardé son principal atout, Verena Sailer, pour la dernière ligne droite. Alors que le relais helvétique avait déjà bénéficié des services de sa star Kambundji, triple détentrice du record suisse (100 m, 200 m et 4×100 m) et partenaire d’entraînement de Sailer, dans le deuxième virage.
C’est lors du dernier passage que la Suisse a perdu tout espoir de qualification. Pour sa première titularisation lors d’un grand championnat élite, Atcho est-elle partie trop tôt ? Toujours est-il que Kambundji, pourtant dans la forme de sa vie – deux records suisses en 11″07 et 22″65 lors de ces championnats –, n’est pas parvenue à rattraper la jeune Lausannoise, qui a dû couper son effort pour recevoir le témoin, laissant s’envoler les autres nations, pour terminer au 6e rang de la deuxième série en 43″38. Sur le plan européen, la Suisse finit 7e de ces Mondiaux.
Pour rappel, les Suissesses avaient décroché cet hiver leur ticket pour la finale des Mondiaux de relais aux Bahamas – nouvelle compétition au calendrier depuis 2014 – et les Jeux olympiques de Rio en courant en 43″68.
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