Running de la semaine (40) | Maxime Fluri : « J’ai beaucoup d’admiration pour Julien Wanders. » RESULTATS DES DEUX COURSES ROMANDES DE LA SEMAINE : Morat et Aubonne| La classique Morat-Fribourg est une course pour tous les goûts. Au cœur du peloton comme aux avant-postes s’y retrouvent pistards, marathoniens, et coureurs de montagne. Mais aussi quelques triathlètes. 11e au scratch et 3e Suisse dans le très bon temps de 56’00, le jeune Maxime Fluri a fait parler son endurance. Interview.

Photo : (c) Mary-Claire Deladoey Joye

Prénom : Maxime
Nom : Fluri
Domicile : Aigle
Année de naissance : 1999
Meilleurs résultats absolus : 5e aux championnats d’Europe juniors de triathlon en 2018 à Tartu (Estonie) et 14e aux championnats du monde U23 de triathlon en 2019 à Lausanne.

– Peux-tu nous raconter un souvenir marquant en course à pied ?
L’année passée, j’ai participé à la Course de l’Escalade élite et je me suis retrouvé au départ avec Julien Wanders. C’était l’occasion de côtoyer un de mes sportifs de référence. J’ai beaucoup d’admiration pour lui. Sa manière de vivre au quotidien est pensée et repensée toujours dans le but d’être le meilleur dans son sport. Avoir pu partager une course avec lui reste un super souvenir.

– Tu fais surtout du triathlon, mais on te voit de plus en plus sur des compétitions de course à pied. Pour toi, c’est uniquement une discipline entre trois, ou tu as de vrais objectifs dans ce sport ?
Ma priorité reste le triathlon, mais je prends beaucoup de plaisir à participer aux compétitions de course à pied quand elles sont compatibles avec ma saison de tri. Quand je suis au départ d’une compétition de course à pied, c’est surtout dans l’optique d’engranger de l’expérience dans la gestion de l’effort, ce qui pourra m’être bénéfique en triathlon. Je profite de m’aligner sur les corridas automnales et la Course de l’Escalade pour injecter un peu de rythme dans cette période de reprise d’entraînement qui est principalement axée sur le travail foncier.

 – En triathlon, la course vient tout à la fin, et n’a donc pas d’impact direct sur le vélo et la natation. Et dans ton entraînement, quels sont les influences, positives et négatives, de la course ?
Le triathlon se perd dans l’eau et se gagne à pied : si tu es trop lent dans l’eau, tu n’arriveras pas à intégrer le peloton de tête à vélo et la course sera compromise. Si tu réussis à prendre le peloton de tête à vélo, tu dois être très fort à pied pour espérer accéder au podium. Dans tous les cas, la course à pied est décisive, mais il est vrai que c’est aussi la discipline la plus traumatisante des trois. Ces deux dernières saisons, je me suis blessé et c’est à la course à pied que j’ai dû renoncer pour me soigner. Le fait de pratiquer la natation et le vélo à côté de la course me permet de ne pas avoir un volume trop élevé (je cours en moyenne une cinquantaine de km par semaine). Du coup, je profite par exemple de faire un entraînement difficile à pied et de récupérer le lendemain avec une sortie à vélo au lieu de remettre un entraînement de course à pied.

Les résultats des courses romandes de la semaine

Morat-Fribourg | Dimanche 6 octobre 2019

Femmes (17,17 km / 388 m d+)

  1. Helen Bekele Tola (Stade Gèneve) 57’50
  2. Meseret Merine Gezahegn (ETH) 1h02’53
  3. Silass Israel Geletu (ETH) 1h04’45
  4. Elise Poncet (FRA) 1h04’54
  5. Mercyline Jeronoh (KEN) 1h05’15
  6. Daniela Aeschbacher (TV Länggasse) 1h05’40
  7. Laura Hrebec (CS 13 Etoiles) 1h05’50
  8. Gloria Giudici (ITA) 1h06’12
  9. Inge Jenny (TSV Düdingen) 1h07’32
  10. Joanna Bourke-Martignoni (CAG Farvagny) 1h08’51

Hommes (17,17 km / 388 m d+)

  1. Dominic Lokinyomo Lobalu (SUD) 54’01
  2. Neda Muleta (ETH) 54’02
  3. Simon Tesfay (ERI/TG Hütten) 54’14
  4. Teshome Daba (ETH/Bottens) 54’31
  5. Ahmed El-Jaddar (MAR/TV Riehen) 54’40
  6. Kadi Nesero (ETH) 55’35
  7. Xavier Chevrier (ITA) 55’49
  8. Lukas Marti (TV Länggasse Bern) 55’54
  9. Kevin Blackney (CAN) 55’54
  10. Julien Fleury (La Chaux-de-Fonds) 55’55

Femmes (8,68 km)

  1. Livia Gross (Alterswil) 33’54
  2. Laura Colliard (Riaz) 34’39
  3. Anaïs Gutknecht (CA Broyard) 36’18
  4. Jasmina Wiener (Bulle) 36’22
  5. Noémi Van der Kaaij (Vevey) 37’03
  6. Corinne Zeller (Weissenburg) 37’33
  7. Sarah Currat (Essert) 38’08
  8. Lisa Guex (CABV Martigny) 38’54
  9. Erika Raboud (Gumefens) 39’24
  10. Stephani Thuillard Berger (Corminboeuf) 39’40

Hommes (8,68 km)

  1. Lucien Epiney (CS 13 Etoiles) 28’57
  2. Yannick Jeanmarie (Stade Genève) 29’32
  3. Quentin Mertenat (Marly) 30’29
  4. Fabien Chaudoye (Riaz) 31’11
  5. Abdi Jama Sharmarke (Grolley) 31’12
  6. Romain Gabioud (CABV Martigny) 31’19
  7. Arnaud Monney (CAG Farvagny) 31’28
  8. Jamal Aman (Courtepin) 32’18
  9. Patrick Koffel (Colombier) 32’24
  10. Oliver Lüthi (Schmitten) 33’18

Juniors (17,17 km / 388 m d+)

Marc Rotzetter (Rechthalten) 1h03’51
Marjorie Berrut (Troistorrents) 1h14’14

11’600 classés (12’362 en 2018)

Lien vers les résultats complets

La Course de l’Arboretum | Aubonne | Dimanche 6 octobre 2019

Hommes (4,5 km)

  1. Imre Orban (FRA) 19’23
  2. Fabio Gretener (Sempach) 19’42
  3. Marco Bello (Aubonne) 19’50

Femmes (4,5 km)

  1. Maritie Angeloz (Yens) 26’39
  2. Céline Delorenzi (Lausanne) 28’05
  3. Annina Matthews (Aubonne) 28’19

Hommes (10,5 km)

  1. Yann Pugin (Pampigny) 52’42
  2. Adrien Nouerraz (Morges) 53’52
  3. Martin Bryner (Longrirod) 55’12

Femmes (10,5 km)

  1. Coralie Mamin (Aubonne) 1h02’03
  2. Marcy Hohl (Montricher) 1h07’20
  3. Audrey Regamey (Ecublens) 1h08’35

 Hommes (17 km)

  1. Simon Mischler (Gimel) 1h23’17
  2. Fabien Christinet (Bière) 1h28’16
  3. Aurélien Aletru (Givrins) 1h30’21

 Femmes (17 km)

  1. Carole Genoud (Bussigny) 1h32’05
  2. Céline Ferrara (Vich) 1h39’44
  3. Charlotte Holst (Collonge-Bellerive) 1h47’25

 318 classés (183 en 2018, 1ère édition)

Lien vers les résultats complets 

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