Début mars, Schlumpf visait un gros chrono (et un nouveau record suisse) sur semi-marathon à La Haye (NED). Mais pas de chance : la course a été annulée en raison de vents tempétueux. A la place, elle s’est alignée aux Championnats suisses de 10 km sur route à Uster, là aussi avec des ambitions de records suisses. Après un bon départ, les choses ne se sont pas passées come prévues. Les jambes sont devenues plus lourdes que d’habitude. Schlumpf a terminé en grimaçant, en 32’10, à 9 secondes de son record national. Et deux cloques sous un pied. « Pas de quoi s’inquiéter », raconte Michi Rüegg, son entraîneur d’ami.
Nouvelles semelles
« Fabienne a couru avec de nouvelles semelles orthopédiques. Exactement les mêmes que celles qu’elle avait déjà », poursuit aujourd’hui Rüegg. « Après Uster, on a pu s’entraîner normalement ». Puis, une des deux cloques s’est enflammée. « Voilà une semaine que Fabienne n’a pas pu courir. On a décidé aujourd’hui qu’elle n’irait pas à Rotterdam. 42,195 km, c’est tout simplement trop long, trop risqué au vu de l’état de son pied. Dommage : elle est en grande forme », poursuit Rüegg.
Pas de grande première de Schlumpf sur marathon cette année. « On pensait faire ce marathon dans le cadre de l’entraînement. On a simplement augmenté ici et là le kilométrage, pour voir ce que ça donne. L’entraînement s’est très bien passé, les valeurs de Fabienne sont exceptionnelles. La seule chose qui nous manque est une indication chronométrique en compétition. » Comment Schlumpf réagit : « C’est simple : ça la fait… chier – doublement après l’annulation de La Haye. »
Saison de 3000 m steeple sur piste
La suite du programme de Schlumpf demeure inchangé, à cette différence près qu’elle va entrer « un peu plus tôt » dans sa saison sur piste : sur 3000 m steeple, comme prévu, aussi avec deux-trois 5000 m, selon où elle obtient une place de départ en Diamond League. « Avec le nouveau système de points de l’IAAF, les choses semblent plus compliquées : certains disent que les 12 meilleures mondiales seront invitées d’office, avant que les organisateurs complètent les pelotons… », explique Rüegg.
