Urban Trail des Singes : grand soleil et participation à la hausse

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Photo : (c) Annick Brandenberger

McMillan et Butticaz gagnent les 20 km

Sur le plan sportif, ce sont le Britannique Will McMillan et la régionale Isabelle Butticaz (Vevey) qui ont été les plus rapides sur l’épreuve reine des 20 km. Sur le parcours qui emmène les coureurs à travers vignobles, bourgades et campagnes de Lutry aux hauteurs de la Tour de Gourze en passant notamment par les communes de Savuit et Grandvaux, McMillan a été chronométré en 1h44’06, alors que Butticaz a réussi le temps canon de 1h49’11, reléguant sa première poursuivante Anne-Sylvie Vittoz (Le Mont-sur-Lausanne) à près de 20 minutes. Rafaèle Gross-Barras (Nyon) complète le podium féminin, alors que ce sont Mickael Nançoz (Daillon) en 1h44’53 et Dorian Marchal (Lausanne) en 1h45’32 qui grimpent sur la boîte chez les hommes.

Heiniger et Dufour les plus rapides sur 10 km

Le petit parcours de 10 km dans le vignoble du Lavaux a vu les victoires de deux grands habitués des honneurs sur les courses pédestres de la région : Stéphane Heiniger (US Yverdon) chez les hommes et Ludivine Dufour (Les Bioux) chez les femmes. En respectivement 41’18 et 50’53, tous deux devancent de peu leur dauphin, David Courtois (Senarclens/à 21 secondes) et Aurélie Moinat (Denens/à 42 secondes).

Nouveau record de participation

Pour sa troisième édition, l’Urban Trail des Singes a établi un troisième record de participation consécutif avec plus de 1300 coureurs à l’arrivée, contre un peu plus de 1200 l’an dernier. Epreuve tendance et innovante, la course semble promise à un bel avenir. Dans sa configuration actuelle, la manifestation ne peut cependant pour l’instant accueillir que quelques centaines de participants en plus. Si les organisateurs choisissent de conserver des pelotons de taille raisonnable en limitant le nombre d’inscriptions sur chaque distance comme c’est le cas pour l’instant, les dossards risquent de s’arracher ces prochaines années.

Commentaire : Inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO, la région du Lavaux est d’une beauté rare. En course, alors qu’on y navigue à la limite de nos possibilités, le panorama devient enivrant.