Fabienne Schlumpf s’est distinguée la nuit dernière sur le marathon olympique. D’abord par sa taille et ses différents accessoires réfrigérants, puis par une très solide performance ; pour terminer excellente 12e des JO pour le deuxième 42,195 km de sa carrière.
En 2h31’36 dans des conditions chaudes et humides, elle concède 4’16 à la nouvelle championne olympique Peres Jepchirchir (KEN). La Zurichoise se montrait très satisfaite à l’arrivée : « Je suis très très contente avec la course d’aujourd’hui. Et aussi avec le 12e rang. Pendant la course, je ne savais pas combientième j’étais. Quand j’ai passé la ligne et vu que j’étais douzième, ça m’a fait très plaisir. Ma tactique était de me sentir bien le plus longtemps possible, d’économiser de l’énergie. Pendant la première moitié de course, j’ai pu rester avec le groupe de tête, je me sentais vraiment bien. Puis j’ai perdu le contact progressivement, mais il y avait toujours deux ou trois autres coureuses autour de moi. J’ai un peu ralenti, mais pas beaucoup. Au 35e kilomètre les jambes ont commencé à devenir vraiment très lourdes, mais ça fait partie du marathon ! C’était vraiment un travail d’équipe, tout avait été super bien organisé autour de Michi (Rüegg, son copain de coach, ndlr) avec les ravitaillements et tout. On a essayé pas mal de choses et ça a bien fonctionné, c’est super ». Deuxième Helvètes en lice, la Soleuroise Martina Strähl finit 51e en 2h39’25.
Résultat historique et déception pour le 4×100 m suisse
Emmené par ses deux finalistes olympiques Ajla Del Ponte et Mujinga Kambundji, le relais de 4×100 m s’est comme prévu montré plus fort que jamais (record suisse en 42″05 en séries) et a comme prévu tenu tête aux nations phares de la discipline avec brio. Et pourtant, c’est en larmes que le quatuor s’est présenté en zone mixte après la finale, malgré une quatrième place historique pour l’athlétisme suisse. Au fil des ans, des progrès, des succès et mises en avant médiatiques, l’équipe espérait fermement décrocher une médaille. Après les séries, Riccarda Dietsche, Del Ponte, Kambundji et Salomé Kora annonçaient pouvoir courir encore plus vite en prenant plus de risque sur les passages. A 110 m de l’arrivée, le quatuor fonçait vers le podium, mais le passage entre Kambundji et Kora n’a pas été bon. En 42″08, elles échouent à deux dixièmes des Britanniques médaillées de bronze. La Suisse récolte sa troisième médaille en chocolat après l’Euro de Berlin en 2018 et les Mondiaux de Doha 2019. Prochaine possibilité l’an prochain avec les Mondiaux à Eugene et l’Euro à Munich.
Quoi qu’il arrive, le sprint féminin suisse vit une époque totalement incroyable, avec comme démonstration éclatante 4 places en finales lors de ces JO, les seules de la délégation suisse.
