Entraînement en Ethiopie | Prochain marathon en mars pour Tadesse Abraham NEWS | Alors que de nombreux athlètes suisses se préparent pour leurs objectifs 2018 en Afrique du Sud et au Kenya, Tadesse Abraham est retourné le 1er janvier dans son camp de base en Ethiopie. C’est comme toujours à Addis Abeba, à 2500 m d’altitude, qu’il affûte ses armes en vue de son prochain marathon, prévu pour mars en Asie. Dans son blog, il raconte.

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Suite à son excellente 5e place au marathon de New York l’an passé (en 2h12’01, à une minute seulement du vainqueur), « Tade » était rentré au pays plein d’ambition pour les courses d’hiver en ville. Mais voilà que la récupération s’est avérée compliquée. Tade est tombé malade et n’a pas retrouvé la grande forme affichée ces derniers hivers.

Le 1er janvier, il a une nouvelle fois quitté famille et amis pour retrouver l’altitude et le soleil d’Ethiopie. Soleil plus froid que d’habitude : la nuit, la température descendait sous les 10 degrés. Et de jour, il ne faisait pas si chaud que ça, raconte-t-il dans son blog. Après quelques jours sur place, il est même retombé malade : « J’ai dû me battre contre une toux, puis me suis trouvé cloué au lit. En tout, j’ai dû faire une bonne semaine de pause d’entrainement. »

C’est donc avec un peu de retard qu’il a, ensuite, pu « faire ce que le corps aime – courir ». La semaine dernière, premier long run : 40 km à 3200 m d’altitude en 2h30, en compagnie de son partenaire d’entraînement Getu Feleke. Test concluant : « Ça a fait du bien ! Et me motive pour la suite ! »

Son premier marathon de l’année approche à grands pas. Il aura lieu en mars, en Asie. Soit le 4 au Lake Biwa Marathon (JAP), sur un parcours bosselé, avec peu de coureurs européens mais un joli prize money pour le Top 10 ; soit le 16 sur le parcours rapide du Marathon de Séoul, là où, en 2016, il a établi l’actuel record suisse de la spécialité à 2h06’40.

Commentaire : le marathon est un sport ingrat. Il demande un énorme volume d’entraînement, est pratiqué partout dans le monde et présente un niveau exceptionnellement élevé. De plus, pour des raisons de récupération, il est difficile à haut niveau de participer à plus de 2 ou 3 courses par année. Il convient ainsi de bien jouer ses cartes. A 36 ans, les enjeux pour Tade sont nombreux : étoffer son palmarès, marquer l’histoire sur le plan chronométrique et… gagner de l’argent. Japon ? Corée ? Championnats d’Europe à Berlin ? Plus Tade sera en bonne forme, plus les choix seront difficiles.

 

 

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