Les tops 30 romands proposés par ATHLE.ch répertorient uniquement les performances officiellement homologuées. Attention : si la pratique d’officialisation est d’usage depuis longtemps pour les disciplines en stade, l’homologation des courses hors stade est beaucoup plus récente, et toujours en évolution. Impossible donc de proposer des listes exhaustives. Explication.
L’idée d’établir un système d’homologation officiel pour les courses sur route nait aux Etats-Unis à la fin des années 1960. Mais ce n’est seulement en 1982 qu’est fondée l’Association of International Marathons and Distance races (AIMS), appendice de la fédération mondiale internationale d’athlétisme (IAAF) chargée d’uniformiser les méthodes de mesurage des parcours et d’établir un système universel d’homologation.
Dans un premier temps uniquement pour le marathon. Dès lors, les grands marathons internationaux acquièrent progressivement l’homologation de leur parcours. A condition que celui-ci corresponde aux critères suivants : 42,195 km, avec moins de 42 m de différence d’altitude entre le départ et l’arrivée. Et moins de 21,095 km d’écart entre le départ et l’arrivée, règle permettant d’éviter que les concurrents bénéficient d’un fort vent dans le dos durant l’ensemble du parcours. Pour les épreuves de semi-marathon et de 10 km, le seul critère à respecter est le dénivelé, qui ne doit pas dépasser un mètre par kilomètre de parcours (10 m pour un 10 km et 21 m pour un semi-marathon). Il est aujourd’hui possible de faire valider un parcours sur une multitude des distances : 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, semi-marathon et marathon. Le parcours du Kerzerslauf sera par exemple officiellement homologué dès 2016.
L’homologation en Suisse
En Suisse, les choses ont bougé lentement. Ce n’est qu’en 2005, notamment sous l’impulsion de Hans-Peter Feller – aujourd’hui responsable technique national –, que la Fédération se décide à former des juges aux méthodes de l’AIMS. L’homologation devient alors obligatoire pour les parcours accueillant un championnat suisse. Et de plus en plus de courses font mesurer officiellement leur parcours. A ce jour, le seul mesureur officiel agréé par l’AIMS en Suisse est Roger Kaufmann, le président de l’organisation du Neujahrsmarathon à Zurich. Une poignée d’autres juges-arbitres ont également suivi les cours officiels, mais ne sont pas agréés par l’AIMS.
Lien vers la liste de tous les parcours mesurés en Suisse à ce jour
Nos tops 30 romands de tous les temps incluent ainsi principalement : les performances réussies sur des grandes courses à l’étranger depuis 1982 (avant tout sur marathon) et celles réussies en Suisse sur des parcours homologués depuis 2005. Y figurent également quelques rares courses helvétiques qui ont pu fournir les documents officiels du géomètre municipal ou cantonal avant 2005, permettant d’établir un protocole officiel et de valider rétroactivement ces épreuves.
Aussi, bon nombre de performances et de grands noms de l’athlétisme et de la course à pieds romands sont absents de ces listes. C’est d’autant plus vrai pour le semi-marathon et le 10 km, distances pour lesquelles l’homologation était rare jusqu’il y a une petite dizaine d’années.
Bonne nouvelle : toutes nos anciennes gloires sont dûment répertoriées dans les statistiques romandes sur piste (bientôt aussi disponibles sur le site). Souvent même loin devant les jeunes stars de notre sport…
Les top 30 romands sur route
Pour retrouver en tous temps les statistiques de l’athlétisme et de la course à pied en Suisse romande, rendez-vous sur l’onglet statistiques d’ATHLE.ch.