Comme les deux années précédentes, la saison 2022 de Julien Wanders n’a pas été simple. Ses débuts très attendus sur marathon en avril à Paris ont d’abord été gâchés par trois arrêts « toilettes », avant de se voir diagnostiqué une fracture de fatigue au sacrum qui l’a contraint de lever le pied plusieurs semaines.
Revenu en bonne forme durant un été passé à s’entraîner dur chez lui au Kenya, il est tombé malade (gros rhume/grippe) juste avant le semi-marathon de Copenhague (DAN), où il est apparu vidé de son énergie pour finir 41e en 1h03’47, très loin de son niveau (son record d’Europe est de 59’13).
« J’étais vraiment KO et j’ai eu du mal à m’en remettre, mais j’ai ensuite pu recommencer à bien m’entraîner et là j’ai enchaîné 8 semaines à plus de 200 km avec de bons entraînements. Il n’y a eu que 4 jours où je n’ai pas pu m’entraîner à cause d’une grosse contracture au quadriceps, mais ça a vite passé et je n’ai presque rien raté », racontait Wanders mercredi après-midi juste après son atterrissage à Valence. « Je n’ai pas de plan précis pour la course. Le premier groupe va partir sur les bases du record du parcours (2h03’00), ce qui est trop vite pour moi. Mais j’espère trouver ma place et mon rythme dans le deuxième groupe ».
ATHLE.ch est engagé ce week-end dans le cadre de l’Escalade à Genève, mais vous proposera néanmoins des interviews, réactions et images grâce à un photographe/vidéaste envoyé sur place à Valence.
Lien vers le Marathon de Valence
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