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Photos : (c) Daniel Mitchell/ATHLE.ch
Lien: on s’est levé de notre canapé | Le relais suisse 5e mondial !
On a bien rigolé | Edris gâche la fête de Farah et se joue de son signe
Stupeur dans le Stade olympique de Londres (1) : venu célébrer une dernière fois son héros Mo Farah en finale du 5000 m, les plus de 60’000 spectateurs ont vu leur idole tomber sur en os, en la personne de Muktar Edris (ETH). Le sympathique vainqueur d’Athletissima 2017 s’est payé le scalp de Farah dans son jardin : au sprint. Joueur, il s’est payé le luxe de ponctuer son œuvre d’un crime de lèse-majesté en mimant le « Mobot », signe distinctif de la star britannique ; avant d’aider cette dernière qui se roulait par terre de malheur à se relever. Tout bien considéré, nous on a bien aimé voir la star, hyper-démonstrative, loin du jeu maîtrisé, de la lutte vers la victoire et le grand style, enfin tomber. Impression confirmée au moment de la cérémonie protocolaire et l’apparition de toute la famille de « Mo » sur le podium. Pour la dernière fois en grand championnats sur la piste.
On est perplexe – et plein d’espoirs | Après sa sortie ratée sur 100 m, Bolt se ridiculise sur 4×100 m
Stupeur dans le Stade olympique de Londres (2) : après avoir quitté Mo Farah, la caméra « spéciale star de ces Mondiaux » s’est retrouvée flanquée aux fesses du super-King (déchu) Usain Bolt. Plus de jeux, de mimiques, de coucou à la caméra, de déconcentration que jamais, du stade d’échauffement jusqu’à la réception du témoin à pleine vitesse, à 100 m de l’arrivée. Pour la sortie la plus ratée qui soit : 3e, Bolt, au lieu de mettre le turbo et de mettre tout le monde d’accord, se met à sautiller, à faire une culbute, à se relever, puis s’effondre sur le tartan à 50 m de l’arrivée. Devant les Britanniques gagnent. Les caméras, elles, ne savent plus quoi filmer. Ouf, Bolt se relève, pas si blessé que ça. Nous, on continue à espérer que la disparition de Bolt va permettre aux fabricants de notre sport de reconstruire un produit basé sur les belles et vieilles qualités et valeurs de l’athlétisme comme lutte vers l’excellence, humilité compris.
On n’a pas aimé | Hymne de l’IAAF pour Lasitskene
Super concours de hauteur féminin, avec les rayonnantes Yuliia Levchenko (UKR/2,01 m) et Kamila Licwinko (POL/1,99 m) qui se surpassent pour n’échouer finalement que face à la reine actuelle de la discipline Maria Lasitskene (RUS/2,03 m). Gros malaise ensuite, à l’heure du podium : loin de célébrer la victoire de la phénoménale dominatrice de la saison (tout près du record du monde le 6 juillet à la Pontaise), on entend résonner l’hymne de… l’IAAF. En plus de ressentir la perte d’identité de Lasitskene (ex-Kuchina), voilà que ressurgit l’ombre de la triche, de la corruption, du dopage et de l’exclusion qui gangrène notre sport. Ouf, la grandiloquente musique l’indique : loin de tout reproche, l’IAAF veille au grain.
Les images de notre photographe peuvent être achetées pour une utilisation libre de droit pour la modeste somme de CHF 20.- ici.
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