Jean-Pierre Egger : à la recherche de l’excellence

Photos : Pierre-François Pahud (au centre Jean-Pierre Egger, à droite René Jacot, à gauche Christian Hostettler)

En 1964, un athlète aux mensurations exceptionnelles (2,03 m pour 103 kg) va faire progresser le record suisse du lancer du poids d’une manière ahurissante. Il s’agit d’Edy Hubacher (TV Länggasse) qui réussit sa première référence nationale avec 16,24 m. Six ans plus tard, il va placer le record suisse à 19,34 m ! Après avoir lancé le poids aux Jeux olympiques de Mexico en 1968, il va ensuite briller aux Jeux de Sapporo en 1972 en remportant avec son pilote Jean Wicki la médaille d’or en bob à quatre, ainsi que le bronze en bob à deux. C’est dans l’ombre de cette superstar qu’un lanceur Neuchâtelois de 23 ans nommé Jean-Pierre Egger (CA Neuchâtel) se signale en 1966 avec un jet à 14,43 m. Diplômé en éducation physique, il s’empare deux ans plus tard du record romand avec 14,93 m, le 21 septembre lors du Disque d’Or à Vidy. Sa progression est encore plus marquée en 1969, lors d’une saison qu’il débute de la meilleure manière le 3 mai à Fribourg en passant à plusieurs reprise son engin à plus de 15 mètres, pour finalement le projeter à 15,83 m ! Les nonante centimètres de gagnés par rapport à l’an dernier ne sont pas dû au hasard. En s’inspirant d’Edy Hubacher, le Neuchâtelois s’était astreint durant l’hiver à de grosses séances de musculation aux poids et haltères. Avec son imposant gabarit (1,92 m pour 103 kg), il a vraiment de quoi se rapprocher de son illustre aîné. À la base, il faut dire que Jean-Pierre Egger voulait être décathlonien. Mais le manque d’infrastructures dans sa ville de Neuchâtel ne lui a pas permis de réaliser ce vœu. En prenant dans ses mains un poids ou un disque, il s’est mis en tête qu’il pourrait peut-être un jour participer aux Jeux olympiques. Il avoue préférer le lancer du disque, mais c’est au poids qu’il réalise les meilleurs résultats. En cette fin de décennie, il pointe au septième rang du bilan helvétique all-time.

Une parenthèse du côté de Berne

Pour progresser dans la hiérarchie, il sait qu’il doit travailler fort pour améliorer sa force, sa condition physique et surtout sa technique. C’est la raison pour laquelle il change de club en 1970 pour se rendre auprès d’Edy Hubacher au TV Länggasse. Cette décision lui permet de lancer à 16,31 m à Macolin et de remporter la médaille d’argent aux championnats suisses à Berne. En 1971, les plus grandes forces se trouvent désormais du côté de la GG Bern avec le Hongrois Istvan Toth (17,84 m) et Hugo Rothenbühler (16,04 m). Egger les rejoint et l’émulation de groupe lui permet de battre Edy Hubacher aux championnats suisses à Bâle avec un nouveau record romand placé à 16,78 m. Il franchit un gros cap le 22 août à Zoug en dépassant pour la première fois la ligne des 17 mètres avec 17,09 m.

En 1972, Jean-Pierre représente la Suisse face à l’Espagne à Barcelone avec 16,99 m. Le 24 juin au Disque d’Or à Vidy, il gagne un petit centimètre, puis pulvérise le record romand lors du match Suisse-France-Eire à Bâle avec un superbe 17,49 m. Après un joli 17,15 m à Aarau lors des CSI, Egger affronte une nouvelle fois Hubacher le 30 juillet lors des championnats suisses à Genève. Le duel est remarquable avec une victoire du Bernois à 18,40 m, alors que le Neuchâtelois améliore encore une fois le record romand avec 17,71 m. La compétition suivante se déroule à Zurich à l’occasion du match de prestige que la Suisse dispute face à l’Allemagne. Parmi les colosses de ce concours, Jean-Pierre Egger peut paraître bien fluet. Il termine cinquième, mais au-delà du classement anecdotique, c’est sa performance qui est primordiale : 18,04 m ! Une année après avoir dompté la ligne des 17 mètres, voilà que celle des 18 mètres est déjà brillamment atteinte ; c’est assez impressionnant.

Retour au Neuchâtel-Sports

Jean-Pierre Egger quitte la GG Bern en 1973 pour se retrouver chez lui, au Neuchâtel-Sports. Il a bien travaillé durant l’hiver et cela se matérialise le 5 mai déjà à Yverdon avec un jet à 18,15 m. Un mois plus tard lors des championnats internationaux militaires à Florence, Egger remporte la médaille d’argent avec 18,24 m, une fois de plus un record romand. Le 30 juin, il se rend à Lisbonne avec l’équipe suisse pour le tour préliminaire de la Coupe d’Europe. Jean-Pierre réalise une série incroyable avec 18,53 m d’entrée, puis 18,74 m, soit deux magnifiques records personnels, mais aussi deux derniers essais mesurés à 18,48 m et à 18,41 m. Persuadé qu’il aurait pu atteindre les dix-neuf mètres, il a fini par perdre le contrôle technique en pêchant par précipitation. Cette prestation montre à quel point sa marge est encore immense. On prend conscience que le boss du lancer du poids helvétique, c’est désormais lui lorsqu’il gagne aux championnats suisses à Zurich avec 18,60 m, tout en mettant un mètre trente-trois dans la vue d’Edy Hubacher. En fin de saison, le Neuchâtelois n’hésite pas à prendre part à de petites compétitions comme le Disque d’Or à Lausanne avec 17,83 m ou le Challenge DAVO à Yverdon avec 18,03 m.

La saison 1974 de Jean-Pierre Egger se déroule principalement en août et en septembre. Trois jets atterrissent plus loin que la ligne des dix-huit mètres : 18,05 m le 3 août à Berne, 18,03 m lors de sa victoire aux championnats suisses à Lugano et 18,52 m le 16 août lors de Weltklasse Zürich. On peut noter que, pour la première fois dans sa carrière, Jean-Pierre Egger n’a pas réussi à faire mieux que la saison précédente ; il est vrai cependant que sa fulgurante progression ne lui a pas facilité la tâche. Mais cette étrange lacune va être réparée en 1975, en cinq occasions lors des quinze concours qui le voient toujours passer les dix-huit mètres. Son début de saison qui passe par Küsnacht et La Chaux-de-Fonds avec 18,24 m et 18,50 m montre qu’il a retrouvé sa grinta. Elle lui permet de passer un nouveau palier dans sa carrière le 1er juin à Götzis avec son tout premier jet au-delà des 19 mètres : 19,03 m. Qui aurait pensé il y a cinq ans que le record romand puisse s’approcher des 19,34 m du record suisse d’Edy Hubacher ? À vrai dire personne !

Jean-Pierre enchaîne avec 18,45 m à Thoune et avec 18,24 m pour une deuxième place en Coupe d’Europe à Lisbonne. Après un mois de juillet consacré à une nouvelle préparation, le Neuchâtelois est prêt à vivre un superbe mois d’août. Il démarre avec 18,28 m à Zurich et quatre jours plus tard il lance un bon 18,52 m à Fribourg. La semaine suivante à Copenhague il se classe deuxième avec un superbe 18,96 m. À son retour, il réalise en neuf jours 18,90 m à Bâle, 18,37 m à Cortaillod et surtout un nouveau record romand à 19,25 m aux championnats suisses à Olten pour son quatrième titre national. En septembre il se rend encore à Varna où il est crédité d’un solide 18,86 m et il termine à Berne avec 18,36 m et à Fribourg avec 18,28 m.

Les Jeux olympiques de Montréal dans le viseur

Le rêve olympique de Jean-Pierre Egger pourrait prendre une forme réelle en 1976. Sans qu’on en doute, le Neuchâtelois a super bien bossé durant l’hiver. La clé de cette saison est de tenter d’atteindre le plus rapidement possible les minimas pour les Jeux olympiques de Montréal, qui sont fixés à 19,65 m. Comme souvent, les premières compétitions sont un bon indicateur de son niveau de forme. Ainsi ses 18,90 m à Zurich, ses 18,58 m à Lyon et ses 19,06 m à Crystal Palace sont même fort révélateurs. Il va se lâcher lors de ses quatre compétitions du mois de juin : 19,12 m à Zofingue, puis un nouveau record romand à 19,28 m le 13 juin à Fürth, un magnifique record suisse à 19,48 m le 19 juin à Südstadt et un autre 19,12 m le 25 juin à Aarau. Il ne lui manque plus que dix-sept centimètres pour voir Montréal. Le 10 juillet lors du meeting pré-olympique à Zurich, Jean-Pierre Egger étale sa classe avec un concours qui le voit réussir à quatre reprises une performance supérieure à son record de 19,48 m ! Il débute avec 19,44 m, puis il frôle la limite olympique avec 19,63 m. Malgré ce nouveau record suisse, ce serait vraiment cruel de crever au poteau pour ces deux centimètres. Heureusement son troisième essai délivre de toute frustration avec un magnifique jet à 19,71 m. La ligne magique des 20 mètres se rapproche de plus en plus ! Pour éviter tout doute, Jean-Pierre réalise ensuite au centimètre près la limite avec 19,65 m, un cinquième essai à 19,70 m et une ultime tentative mordue. Le public du Letzigrund lui réserve une ovation dont le Neuchâtelois se souviendra très longtemps.

Le rêve olympique est donc devenu une réalité pour Jean-Pierre Egger. Mais hélas treize jours plus tard à Montréal, il va tourner au cauchemar avec une brutale élimination en qualifications : 18,06 m – nul – 18,13 m. Une série de performances qui le rejette deux ans en arrière : « Ce n’est pas tellement l’élimination, avec tout ce qu’elle a d’affreux, qui m’attriste, que le résultat, minable, indigne de moi. Il y a treize jours, à Zurich, c’était la fête, une grosse ambiance avec une série de folie. Alors qu’aujour-d’hui, me revoilà renvoyé à mes études pour ne pas avoir passer le « cut » des 19,40 m ! Quel coup de massue. Je n’ai aucune excuse à invoquer. Je ne suis pas blessé, je me sens bien, je ne souffre de rien du tout. J’ai simplement échoué. Techniquement, je crois n’avoir pas fait de faute, mais j’étais incapable d’exploser ». Jean-Pierre se prend la tête à chercher des explications, que ses collègues escrimeurs et gymnastes élucideront facilement : Le Neuchâtelois est arrivé au Canada moins de 48 heures avant son concours. « C’est de la folie ! », ont-ils tous crié en cœur. « Nous, ils nous a fallu plus de trois jours pour récupérer des fatigues du voyage et absorber le décalage horaire… ». Même si cela ne change pas grand-chose pour lui, cette expérience lui servira dans le futur, c’est certain. En attendant, il tente de se refaire une santé morale en gagnant son cinquième titre national à Zofingue avec 18,82 m, puis il se rend à Athènes où il lance à 18,77 m. Il termine sa saison à Granges et à La Chaux-de-Fonds avec 18,32 m et 18,36 m.

On ne saurait terminer cette saison 1976 sans évoquer le nouveau record du monde à 22,00 m réalisé par le Soviétique Aleksandr Baryshnikov le 10 juin à Paris. Adepte de la technique en rotation, est-ce qu’il aurait ouvert la voie à une nouvelle façon de lancer ? Pas sûr, tant la méthode est difficile à apprendre et surtout très risquée avec de nombreux essais qui peuvent être mordus. Pour Jean-Pierre Egger, il n’en est pas question, ni pour lui, ni pour les athlètes qu’il entraînera dans le futur.

Un objectif plus réaliste nommé Prague ’78

Sans compétition majeure en 1977, Jean-Pierre Egger compte bien se rapprocher de la ligne des 20 mètres. Ses trois premières prestations du mois de mai sont excellentes avec 18,91 m à Cortaillod, 18,67 m à La Chaux-de-Fonds et surtout 19,40 m à Yverdon. Il peut se rendre à Budapest l’esprit conquérant, malgré quelques douleurs lancinantes au dos qui l’ont contraint à réduire l’intensité de ses entraînements. En recherchant avant tout le plaisir, Jean-Pierre gagne le concours avec un record suisse à 19,72 m, soit un centimètre de mieux que l’an dernier à Zurich. À son retour, il gagne à Macolin avec 18,93 m, puis il obtient un joli 19,28 m à Madrid, 18,84 m en Coupe d’Europe à Londres et 18,69 m à Zurich. Champion suisse pour la sixième fois le 13 août à Bâle avec 19,00 m, Jean-Pierre retrouve le 24 août son aire de lancer fétiche du Letzigrund pour y réussir un nouveau jet de bravoure : 19,75 m à son premier essai ! Les bras au ciel, Egger sautille d’allégresse en manifestant une joie légitime. Il est vrai que ce nouveau record national ne se situe plus qu’à vingt-cinq petits centimètres du terrible mur des vingt mètres. Quatre compétitions lui permettent de finir sa saison en beauté : 19,13 m à Lugano, 18,88 m à Saint-Imier, 19,30 m à Fribourg et 19,02 m à Vevey.

Bien que Jean-Pierre Egger s’entraîne depuis longtemps à Macolin, ce n’est qu’en 1978 qu’il prend part à sa toute première saison en salle. En fait il ne participe qu’à deux compétitions : le 12 février à Macolin, il place le record suisse indoor à 19,54 m ; et le 11 mars à Milan, il prend la huitième place des championnats d’Europe en salle avec 19,04 m. En été, l’objectif principal doit se dérouler à Prague pour les championnats d’Europe ; pour cela, la Fédération suisse d’athlétisme (F.S.A.) lui demande de réaliser 19,00 m. Hélas au printemps, il est victime d’une blessure à l’épaule qui retarde son entrée en compétition jusqu’aux championnats suisses le 12 août à Saint-Gall, où il remporte son titre #7 avec 18,97 m. Quatre jours plus tard lors de Weltklasse à Zurich, il obtient au dernier moment les minimas européens avec 19,46 m. Sera-t-il suffisamment prêt pour Prague ? La réponse tombe le 31 août à l’occasion des qualifications qui débutent à dix heures du matin. Un premier jet à 18,67 m, un deuxième mordu et un troisième à 18,33 m, Egger est loin de la limite qui était fixée à 19,50 m pour entrer en finale car il termine 14e : « Naturellement, c’est toujours déprimant de venir à des championnats d’Europe et de ne pas pouvoir prendre part à la finale ». Sa trop courte saison s’achève lors de trois meetings : à Olten avec 19,12 m, à Fribourg avec 19,42 m et à Schaan avec 18,67 m.

Franchir la ligne des 20 mètres

En 1979 dans la salle de la Fin-du-Monde à Macolin, Jean-Pierre Egger lance son poids à 19,39 m, puis il débute sa saison estivale du côté de Küsnacht avec 19,10 m, puis ses 19,61 m à Lucerne montrent que les petits pépins physiques qu’il avait eu l’an dernier sont définitivement oubliés. Le maître de sport de l’École Fédérale de Macolin va fêter en juillet prochain ses 36 ans. Depuis quelques temps il ne pense qu’à une seule compétition : le meeting d’inauguration du Centre sportif du Mail le 9 juin à Neuchâtel, au cœur d’un parc verdoyant à souhait. Il est chez lui, décontracté et pratiquement sûr de pouvoir battre le record suisse qu’il détient avec 19,75 m et qu’il avait déjà amélioré à cinq reprises depuis 1976. À Neuch’, tout le monde l’appelle « JP » et les encouragements du public transcendent l’homme le plus fort du pays. Après un premier essai mordu, le deuxième est envoyé avec une rare puissance et il frôle la ligne des 20 mètres. Le record suisse est battu à coup sûr, mais à combien ? Les juges s’empressent de mesurer ce jet à 19,90 m. C’est bien sûr fantastique, mais il manque évidemment dix centimètres pour que le nirvana soit réellement atteint. L’essai suivant est à nouveau mordu, puis le panneau d’affichage indique 19,10 m et 19,40 m. Il ne reste plus qu’une seule tentative pour Jean-Pierre Egger, qui a un peu trop forcé son mouvement pour être vraiment efficace. L’ambiance chaude, libre et détendue, celle qui fait souvent défaut dans les stades d’athlétisme helvétiques, est bien présente avant cet ultime essai. La star du jour rentre dans son cercle, souffle légèrement, se penche en avant, et boum… son poids vole dans les airs de Neuchâtel et vient s’écraser juste avant la poutre qui délimite en face le secteur de réception. On a bien failli voir un coup « à la Beamon », au-delà des limites habituelles. Là c’est sûr, le poids a dépassé la ligne des 20 mètres ; il est annoncé par le speaker qui hurle : « 20,25 m ! » Sans se tromper, il s’agit à ce moment-là d’une des cinq plus grosses performances réalisées par un athlète suisse. Au soir du 9 juin, le coup d’œil aux différents bilans de la saison montre que la super performance de Jean-Pierre Egger vaut la 15e place européenne et la 21e mondiale.

Comment faire maintenant pour assumer ce nouveau statut ? Ce n’est pas forcément évident. Les sorties suivantes de Jean-Pierre vont logiquement retomber d’un cran avec 18,76 m à Brême, mais tout de même avec 19,10 m lors de la demi-finale de Coupe d’Europe à Genève. Une pause est pourtant nécessaire afin de recharger les batteries en vue du meeting international de Lausanne. Sur les affiches de cette compétition, qui devient de plus en plus importante, on voit Markus Ryffel, Cornelia Bürki et Jean-Pierre Egger avec une bouteille de Rivella à la main. Ce meeting de Vidy du 19 juillet révèle la nouvelle popularité du Neuchâtelois auprès des 12’000 spectateurs et il les récompense avec un magnifique 19,60 m. Deux jours plus tard, il termine cinquième de la finale B de la Coupe d’Europe à Karlovac avec un petit 18,25 m. Les performances en dents de scie de Jean-Pierre sont étonnantes car il ne nous avait jamais habitué à de tels écarts depuis… Montréal. Son huitième titre national est conquis le 11 août à Zoug, puis vient le meeting Weltklasse où il reprend des couleurs avec 19,27 m devant l’un de ses publics préférés. Trois jours plus tard il se rend en Norvège à Ovre Ardal pour un ultime concours qu’il boucle avec un jet à 18,85 m. C’en est terminé de cette saison aussi incroyable que bizarre. Après une bonne période de régénération, Jean-Pierre va pouvoir se préparer pour les Jeux olympiques à Moscou.

Un ultime challenge à Moscou

Pas de compétitions en salle en 1980 pour Jean-Pierre Egger, qui travaille d’arrache-pied sur sa force et sa technique. Il faut bien cela afin d’atteindre les 19,80 m exigés par la F.S.A. pour aller lancer dans la capitale soviétique. Sa quête olympique débute le 24 mai à Neuchâtel, puis elle se poursuit le 7 juin à Fribourg avec 18,99 m, avant de prendre une bonne forme la semaine suivante à Winterthour pour le Westathletic avec un joli 19,55 m qui lui offre la victoire, tout comme le 21 juin à Thonon face à la France et à la Suède avec 19,32 m. Le 24 juin, le Comité olympique suisse dévoile sa sélection pour les Jeux de Moscou. Sans avoir atteint les 19,80 m, Jean-Pierre Egger en fait pourtant partie. Cette excellente nouvelle permet au Neuchâtelois de reprendre un cycle d’entraînement pour peaufiner sa forme en vue du concours olympique. À la mi-juillet, il se rend à deux reprises au Wankdorf à Berne pour d’ultimes tests. Le 12, lors d’un meeting national, il réussit un très convaincant 19,72 m. Mieux, il lance le 19 juillet à 19,79 m. Tous les feux sont au vert pour Moscou.

Le 28 juillet, Jean-Pierre Egger a devant lui une occasion unique de briller dans la plus grande compétition planétaire, d’autant plus que les Américains et les Allemands de l’Ouest sont absents à cause du boycott de leur pays. La limite de qualification pour la finale est fixée à 19,60 m, ce qui devrait être possible au vu de ses dernières sorties. En réussissant 19,61 m dès son premier essai à 10h30 du matin, le Suisse réalise l’exploit de se qualifier pour la finale olympique : « Je ne m’en croyais pas capable. Cette performance a plus de valeur pour moi que mes vingt mètres de Neuchâtel. Jamais je n’ai lancé aussi loin le matin. J’ai surmonté les déceptions de Montréal et de Prague. Pour la première fois je n’ai pas abordé un concours avec un sentiment de trac, j’étais détendu. Je me réjouis de disputer cette finale qui aura lieu dans deux jours. D’ici là il ne faut pas perdre la motivation ; je me stimulerai par un entraînement aux haltères ». Le 30 juillet, c’est le jour du 37e anniversaire de Jean-Pierre Egger. Quel incroyable cadeau pour lui de pouvoir lancer lors d’une finale olympique ! Hélas il ne va pas être à la fête : 18,25 m au premier essai, guère mieux au deuxième avec 18,26 m et 18,90 m au troisième, les dés sont jetés. Mais il le prend avec humour : « Éliminé à Montréal, dernier de la finale ici, il faut que je fasse encore Los Angeles pour gagner ! Plus sérieusement, ces 18,90 m, ce n’est bien sûr pas satisfaisant. J’aurais bien voulu me faire au moins l’Islandais à 19,07 m, mais je n’étais pas derrière mon poids aujourd’hui ».

De retour de Moscou, Jean-Pierre réalise une sorte de tournée d’adieu, puisqu’il est acté qu’il va mettre un terme à sa carrière d’athlète à la fin de la saison. Le 9 août il lance à Yverdon lors de l’inauguration du nouveau revêtement en tartan à 18,42 m. Vient ensuite le Weltklasse à Zurich avec 18,86 m et les championnats suisses à Lausanne pour un neuvième et ultime titre national avec 18,88 m. Il se rend encore du côté de Nova Gorica où il réussit 18,59 m. Sa fantastique carrière s’achève le 16 septembre à Tokyo pour un dernier jet à 18,53 m.

Dans la grande famille du lancer du poids helvétique, Jean-Pierre Egger a été le trait d’union entre le passé et le futur. Edy Hubacher, avec ses huit concours à plus de 19 mètres peut être considéré comme étant le « grand-père héroïque ». Jean-Pierre Egger avec ses trente-trois concours à plus de 19 mètres représente le « père technologique ». Il va prendre en main la destinée de Werner Günthör : avec un record suisse à 22,75 m, trois titres de champion du monde et nonante concours à plus de 21 m, le Thurgovien deviendra le « fils en or ».

Neuf fois champion suisse du lancer du poids entre 1971 et 1980, Jean-Pierre Egger l’avait dit en 1969 : « Je préfère lancer le disque, mais c’est au poids que je réalise les meilleurs résultats ». Dans cette discipline virevoltante, il va réussir quelques belles prouesses, mais qui resteront d’un niveau national. Champion suisse en 1976, 1979 et 1980, il a atteint son top le 18 mai 1977 à Fribourg avec un magnifique jet mesuré à 57,42 m, soit 64 centimètres de mieux que les 56,78 m d’Edy Hubacher, qui faisaient office de record suisse depuis 1970.

Un entraîneur à succès mondialement reconnu

Après sa carrière magnifique d’athlète, Jean-Pierre Egger peut se targuer d’avoir été un entraîneur hors pair, en volant de succès en succès. Il a d’abord amené Werner Günthör au sommet de la hiérarchie mondiale du lancer du poids entre 1986 et 1993. Il en fera de même pour la Néo-Zélandaise Valérie Adams avec un titre olympique conquis en 2012 à Londres. Mais Jean-Pierre ne va pas seulement s’occuper de lanceurs de poids. Il va aussi être responsable de la préparation physique d’une multitude de sportifs, aussi bien en football (Grasshoppers et l’Olympique de Marseille) et en basket (équipe de France, vice-championne olympique en 2000 à Sydney), qu’au saut à ski (Simon Ammann), en passant par la voile (Alinghi) ou la lutte suisse (Matthias Sempach). Cette diversité, dans des pays et des cultures différentes, font de lui le maître de l’excellence sportive. C’est d’ailleurs le titre de son livre sorti en avril 2022 : The Way To Excellence, dans lequel il consigne en détail sa recette du succès. Auparavant, le 13 décembre 2020 lors des Swiss Sports Awards, Jean-Pierre Egger a été désigné « Entraîneur suisse des 70 dernières années ». Cette incroyable carrière sportive – assurément l’une des plus complètes de la riche histoire de l’athlétisme romand – a inspiré un nombre incalculable d’entraîneurs, que ce soit en Suisse ou à l’étranger. Un héritage précieux et immuable. Merci pour tout Jean-Pierre ; R.I.P.

Pierre-André Bettex

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Breaking4 sur le mile féminin avec Faith Kipyegon : autant en emporte le vent !

Photo : (c) PHUSIS-ATHLE.ch

Chère Faith,

Accoutrée de pied en cap avec les gadgets dernier cri de ton équipementier, tu as donc échoué malgré un vaillant effort à devenir la première femme à courir un mile en moins de 4 minutes. On avait pourtant mis le paquet pour combler les quelque 8 secondes qui séparaient ton record de la marque mythique. Parmi les avancées les plus extravagantes, les designers annonçaient crânement « la combinaison de vitesse la plus aérodynamique de l’histoire de la course à pied ». En se penchant sur leur communiqué de presse, on découvrait le fleuron de cette clinquante innovation : les « Aeronodes », micro-aspérités sphériques dont l’objectif est de maintenir le vent « attaché » à l’athlète, c’est-à-dire de fuseler l’air autour de ton corps, et d’éviter ainsi que le flux devienne « impétueux et dérangeant » [noisy and nasty]. Chez Nike, on ne se contente pas de corriger les perturbations ; on arraisonne les souffles rebelles !

De simulations numériques en tests en soufflerie, les picots — qui rappellent étrangement les « Aeroblades » jadis développés pour le mythique Eliud Kipchoge, le cobaye qui t’a précédé — ont été déplacés, perfectionnés, calibrés, pour optimiser la capture de ces troubles potentiels liés au vent. Les ondulations ont ensuite été traquées jusque dans l’aspiration, grâce à un escadron d’une bonne douzaine de pacemakers censés définitivement t’isoler des traînées que tu pourrais toi-même créer — t’empêchant au passage de te sentir fendre l’air, peut-être une des sensations athlétiques les plus grisantes qui nous soient données à nous autres mortels.

Mais, tu l’auras compris, il n’a jamais vraiment été question de mortels dans cette vaste entreprise. C’est même une déesse, Niké, égérie de la marque à la virgule, que l’on a gravée pour l’occasion sur la semelle de tes pointes. Au fait, que dirait-elle, cette chère Niké, de tout le raffut autour de cette improbable tentative aérodynamique ? Palladas, le poète antique d’Alexandrie, nous souffle peut-être une réponse. Dans un de ses épigrammes satiriques, on y découvre une déesse Victoire à la mine renfrognée, elle d’ordinaire si resplendissante et glorieuse. Le quidam qui la rencontre attristée lui demande alors : « Déesse Victoire, quel malheur t’est donc arrivé ? » « Es-tu donc le seul à ne pas le savoir ? », répond Niké. « On m’a donnée à Patricius ! » Que déplore-t-elle ? D’avoir été capturée par un piètre vainqueur, à l’encontre de toute règle. « Il m’a saisie au vol, tel un capitaine qui profite d’une brise ! »

« La Victoire appartient au plus opiniâtre, » pouvait-on lire il y a quelques semaines sur les courts ocres de la capitale française. Ce soir, dans un Stade Charléty presque vide, c’est aux braconniers du vent que Paris a voulu l’offrir. Au grand dam de la Déesse et des mortels qui croient encore au pouvoir de ses grandes ailes.

Thomas Gmür

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Together Run | Dhabar et Jeronoh gagnent aux Evaux

Photo : (c) l’organisateur

La Together Run est un événement de course à pied dédié à l’intégration des populations migrantes. Initiée en 2021 par Dolores InnauratoSenait Mesfin-Abraham et Olivier Baldacchino, l’association à but non lucratif met en avant les valeurs d’inclusion par le sport. La belle fête sportive s’est jouée pour la 5e fois sous un soleil radieux dimanche dans le cadre de la Journée mondiale des réfugiés (20 juin).

De 9h (marcheurs) à 12h30 (relais intergénérationnel), la Together run n’a pas seulement rassemblé 550 personnes de tout âge et de tout horizon, mais encore enthousiasmé leur cœur et leur esprit. « Il n’y a rien de tel que l’intégration par le sport », se réjouissait Tadesse Abraham, le détenteur du record suisse du marathon (2h04’40 à Valence en fin d’année passée), ambassadeur de l’épreuve désormais à la retraite sportive. Un village de partenaires santé et un village nourritures et divertissements a permis à tout un chacun de passer du bon temps toute la journée durant.

11 départs ont été donnés durant la matinée, des moins jeunes aux plus jeunes, avec en guise de bouquet final un relais de 2×1000 m autour du stade : la première boucle accomplie par un adulte, la seconde par un enfant, pour un classement recalculé sur base des tabelles de World Athletics en fonction de l’âge et du sexe.

La victoire de la course élite est revenue en 15’32 à l’athlète de la LV Thun Hamse Dhabar (BRN), qui a pris le meilleur en fin de course sur Seare Weldezghi (ERI/LC Uster/15’43). Mohamed Abdi (SOM) se classe troisième en 16’20. Côté féminin, la Kenyane d’Annecy Mercyline Jeronoh a été la plus rapide en 19’46, devant l’Erythréenne de Berne Sina Michael (STB/19’54) et la régionale multiple médaillée internationale masters Nisa Agostinho Camelo (SUI/21’13), partie dans la catégorie des plus de 40 ans. Elle a été 34 secondes plus rapide que la Genevoise Serena Iskander (SUI/21’47), troisième de la course élite.

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Together run | Stade des Evaux | Dimanche 22 juin 2025

Meilleurs chronos

1. Hamse Dhabar (BRN) 15’32
2. Seare Weldezghi (ERI/LC Uster) 15’43
3. Mohamed Abdi (SOM) 16’20

1. Mercyline Jeronoh (KEN/ Annecy) 19’46
2. Sina Michael (ERI/ STB) 19’54
3. Nisa Agostinho Camelo (SUI) 21’13 (catégorie plus 40+)
4. Serena Iskander (SUI) 21’47

Résultats relais intergénérationnel

1. Ambese Gebretsadik (1995) + Nahom Kidane (2011) : 07’06
03’42 (03’42) 03’24 (03’37) 1.0000 | 0.9376
2. Alison Bourgeois (1953) + Arthur Coutureau (2017) : 07’06
03’45 (05’00) 03’21 (03’53) 0.7475 | 0.8624
3. Yohannes Haysh (1999) + Illia Goncharenko (2014) : 07:10
03’29 (03’29) 03’41 (04’05) 1.0000 | 0.9032

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ATLETICAGENÈVE mémorable avec Mumenthaler plus rapide que jamais et 5 records du meeting

Photo : (c) PHUSIS-ATHLE.ch

Le héros local Mumenthaler au rendez-vous

Suite à son début de saison tonitruant (deuxième à la Diamond League d’Oslo sur 200 m), le champion d’Europe 2024 du 200 m et héros local Timothé Mumenthaler était très attendu sur son stade samedi après-midi. Et la nouvelle star du sprint suisse n’a pas déçu : dès les séries du 100 m, il a profité d’une course rapide remportée par le Sud-africain Benjamin Richardson en 10″01 (!) pour pulvériser son record à 10″13 et devenir le troisième performeur suisse de tous les temps, pas loin du tout du record suisse du sulfureux Alex Wilson. Avant de saluer le public debout dans la tribune.

Le Genevois a renoncé à la finale du 100 m pour se concentrer sur le 200 m de fin de programme. Pari gagnant: dans des conditions de vent tourbillonnantes, Benjamin Richardson (RSA) remporte la course dans le chrono de folie de 19″79 (!!), avant de s’arracher le cheveux en voyant l’anémomètre indiquer +2,3 m/s. Pas loin derrière, Mumenthaler coupe la ligne en 20″05, 22 centièmes sous son PB et se montrer désabusé à l’interview, avant d’admettre : « C’est vrai, je suis gourmand, c’est déjà très bien, mais je vais aller encore bien plus vite très bientôt ! »

Avec également un vent légèrement trop favorable, les femmes ont aussi fusé sur le demi-tour de piste, avec la victoire, comme sur 100 m, de la Hongroise Boglárka Takács en 22″63 et de très bons chronos pour les Romandes Iris Caligiuri (Lausanne-Sports/22″89/+2,3) et Léonie Pointet (CA Riviera/22″94/+2,4).

Côté sprint, on notera encore la victoire du 4×100 m féminin helvétique en 43″04 (meilleur chrono de la saison), le record suisse U23 féminin sur la distance (43”55), la troisième place de la nouvelle pépite du sprint suisse Xenia Buri (LC Kirchberg) en 11″41 sur 100 m et le record suisse U20 égalé par Ashik Begum (LCZ) en 10″42 sur 100 m.

La piste rapide du Bout-du-Monde tient ses promesses

La belle ambiance et la piste ultra-rapide du Stade du Bout-du-Monde ont comme de coutume permis à grand nombre d’athlètes de réaliser des exploits : records personnels, nationaux, du meeting et EAP se sont succédés, avec en tête de liste 5 nouveaux records d’ATLETICAGENÈVE pour la Colombienne Evelis Aguilar en 50″78 sur 400 m, la Slovaque Emma Zapletalová en 54″24 sur 400 m haies, la Suédoise Engla Nilsson avec 1,94 m en hauteur, la Moldave Alexandra Emilianov avec 61,15 m au disque et le 4×100 m néerlandais en 38″33.

Le 400 m masculin a aussi donné lieu à une lutte et des performances exceptionnelles. Avec la victoire pour le Roumain Mihai Sorin Dringo en 44″88, record national et troisième perf européenne de l’année ; juste devant le Botswanais Lee Eppie (45″00) et le Britannique Toby Harries (45″13), tous deux ravis de leur nouveau record.

Vancardo en patronne sur 800 m pour clôturer le meeting

La Fribourgeoise Veronica Vancardo (CA Fribourg) a assuré le spectacle lors de la dernière course de la journée. Derrière la lièvre durant 500 m, elle est partie s’imposer en patronne en 2’00″04, devant la multiple finaliste mondiale Habitam Alemu (ETH) et en dominant largement ses autres adversaires nationales. Après être descendue pour la première fois de sa carrière sous les deux minutes la semaine dernière, elle confirme avec brio son nouveau statut d’athlète du tout meilleur niveau européen. A noter également sur 800 m les très bons chronos de la spécialiste de 1500 m Joceline Wind (Biel/Bienne Athletics) en 2’02″19 et de la jeune Fiona von Flüe (LCZ) en 2’02″86 (PB, minima EYOF et CE U20).

37e meeting ATLETICAGENÈVE | Genève | 21.06.2025

Podium de toutes les disciplines (meilleurs Suisses en italique)

4×100 m
1. NED 38″33
2. IRL 38″92
3. SUI 39″42 (Darly Bachmann, Bradley Lestrade, Enrico Güntert, Maxime Baudraz)
5. SUI U23 39″88 (Jonathan Gou Gomez, Manuel Gerber, Mathieu Chèvre, Joël Csontos)

1. SUI 43″04 (Géraldine Frey, Céline Bürgi, Léonie Pointet, Salome Kora)
2. NED 43″31
3. SUI U23 43″55 (Chloé Rabac, Fabienne Hoenke, Iris Caligiuri, Soraya Becerra) (RECORD SUISSE U23)

100 m
1. Benjamin Richardson (RSA) 10″06 (10″01 en séries)
2. Bradley Nkoana (RSA) 10″11 (10″09 en séries)
3. Taymir Burnet (NED) 10″16 (10″14 en séries)
Timothé Mumenthaler (Stade Genève) 10″13 (PB)
Ashik Begum (LCZ) 10″42 (PB, =RECORD SUISSE U20, minima CE U20)
Joël Csontos (Old Boys Basel) 10″55 (PB)
Luca Marrocco (LC Kirchberg) 10″57 (PB, minima EYOF et CE U20)
Jan Rickenbach (TSV Steinen) 10″58 (PB, minima CE U20)
Jonathan Gou Goumez (Lausanne-Sports) 10″67
Daryl Bachmann (Old Boys Basel) 10″71
Maxime Baudraz (Lausanne-Sports) 10″83

1. Boglárka Takács (HUN) 11″18
2. Lorène Dorcas Bazolo (POR) 11″25
3. Xenia Buri (LC Krichberg) 11″41
Salome Kora (LC Brühl) 11″52 (11″48 en séries)
Soraya Becerra (Lausanne-Sports) 11″55 (minima CE U23)
Géraldine Frey (LK Zug) 11″56
Alicia Masini (FSG Alle) 11″60
Céline Bürgi (LV Thun) 11″65
Ajla del Ponte (US Ascona) 11″68
Fabienne Hoenke (LV Fricktal) 11″68 (minima CE U23)
Timea Rankl (TV Teufen) 11″74 (minima EYOF et CE U20)
Chloé Rabac (CA Riviera) 11″76
Lena Weiss (Amriswil-Athletics) 11″77
Mara Schwitter (TV Teufen) 11″87 (minima EYOF)
Milla Tonazzi (LK Zug) 12″01
Stettler Carina (TV Längasse) 12″04 (minima EYOF)

200 m
1. Benjamin Richardson (RSA) 19″79 (+2,3)
2. Xavi Mo-Ajok (NED) 19″96 (+2,3)
3. Blessing Akwasi Afrifa (ISR) 19″99 (+2,3)
Timothé Mumenthaler (Stade Genève) 20″05 (+2,3)
Bradley Lestrade (Lausanne-Sports) 20″81
Mathieu Chèvre (FSG Bassecourt) 20″99 (minima CE U23)

1. Boglárka Takács (HUN) 22″63 (+2,3)
2. Imke Vervaet (BEL) 22″69 (+2,3)
3. Bianca Williams (GBR) 22″81 (+2,4)
Iris Caligiuri (Lausanne-Sports) 22″89 (+2,3)
Léonie Pointet (CA Riviera) 22″94 (+2,4)

400 m
1. Mihai Sorin Dringo (ROU) 44″88 (PB, RECORD DE ROUMANIE)
2. Lee Eppie (BOT) 45″00 (PB)
3. Toby Harries (GBR) 45″13 (PB)
Vincent Gendre (Athletica Veveyse) 46″39
Michael Sorg (Längasse Bern) 47″16
Haben Teklemichal (Stade Genève/ERI) 47″45
Pierre-Yves Bregenzer (LC Brühl) 47″95
Nathan Gyger (FSG Alle) 48″23
Charles Devantay (Lausanne-Sports) 48″78

1. Evelis Aguilar (COL) 50″78 (RECORD DU MEETING)
2. Virginia Troiani (ITA) 51″06 (PB)
3. Alice Mangione (ITA) 51″07 (PB)
Kaya Simasotchi (Stade Genève) 56″03

800 m
1. Veronica Vancardo (CA Fribourg) 2’00″04
2. Habitam Alemu (ETH) 2’01″33
3. Elena Bellò (ITA) 2’01″97
Joceline Wind (Biel/Bienne Athletics) 2’02″19
Valentina Rosamilia (BTV Aarau) 2’02″80
Fiona von Flüe (LCZ) 2’02″86 (PB, minima EYOF et CE U20)
Anna Peter (LV Winterthur) 2’06″48
Kerstin Rubin (LC Regensdorf) 2’07″11 (PB)

1500 m
1. José Carlos Pinto (POR) 3’36″53
2. Thomas Bridger (GBR) 3’39″60
3. Simas Bertasius (LTU) 3’39″69
Jonas Raess (LC Regensdorf) 3’40″79
Silas Zurfluh (LC Regensdorf) 3’40″86
Morgan Le Guen (Stade Genève) 3’42″72
Tobias Bontorno (Stade Genève) 3’48″94
Guillaume Cachelin (Stade Genève) 3’48″97 (PB)
Gabriel Matos (Athlétisme Viseu Genève) 3’49″58 (PB)

110/100 m haies
1. Eduardo de Deus (BRA) 13″54
2. Oumar Doudai Abakar (QAT) 13″55
3. Joas van Hellemondt (NED) 13″69 (PB)
Mathieu Jaquet (LC Frauenfeld) 14″18

1. Sacha Alessandrini (FRA) 12″77 (PB)
2. Elea Bock (NOR) 13″08 (13″02 en séries)
3. Annik Kälin (TV Landquart) 13″13
Jil Sanchez (TSV Steinen) 13″14 (minima CE U20)
Larissa Bertenyi (LC Brühl) 13″20 (PB)
Valérie Guignard (Längasse Bern) 13″46 (minima CE U23)
Lena Weiss (Amriswil-Athletics) 13″48
Maeva Tahou (GAB Bellinzona) 13″81
Sveva Castrini (STV Bettlach) 13″93

400 m haies
1. Seamus Derbyshire (GBR) 48″42 (PB, MINIMA MONDIAUX)
2. Tyri Donovan (GBR) 48″84 (PB)
3. Nick Smidt (NED) 49″41
Julien Bonvin (CA Sierre DSG) 49″46

1. Emma Zapletalová (SVK) 54″24 (PB, MINIMA MONDIAUX, RECORD DU MEETING, RECORD EAP, RECORD DE SLOVAQUIE)
2. Zeney van der Walt (RSA) 54″25 (MINIMA MONDIAUX)
3. Emily Newnham (GBR) 54″49 (PB, MINIMA MONDIAUX)

Lena Wernli (LCZ) 55″28 (PB)
Yasmin Amaadacho (LCZ/GER) 56″77 (PB)
Salome Hüsler (Athletikzentrum Unterwalden) 58″52

Hauteur
1. Engla Nilsson (SWE) 1,94 m (PB, RECORD DU MEETING)
2. Una Stancev (ESP) 1,91 m (PB)
3. Fatouma Balley (GUI) 1,88 m

Longueur
1. Mohamed Reda Chahboun (ITA) 7,67 m
2. Raihau Maiau (FRA) 7,59 m
3. Jarod Biya (CA Genève) 7,45 m

1. Pauline Hondema (NED) 6,69 m
2. Samantha Dale (AUS) 6,48 m
3. Irati Mitxelena (ESP) 6,43 m
Ronja Wengi (LK Zug) 6,29 m

Perche
1. Léa Bachmann (Old Boys Basel) 4,45 m
2. Chunge Niu (CHN) 4,45 m
3. Marjin Kieft (NED) 4,45 m (PB)
Pascal Stöcklin (Old Boys Basel) 4,35 m

Triple saut
1. Ilona Masson (BEL) 14,06 m (PB)
2. Gabriela Petrova (BUL) 14,01 m
3. Gabriele Santos (BRA) 13,85 m
Nina Rehacek (Stade Lausanne) 11,67 m

Disque
1. Alexandra Emilianov (MOL) 61,15 m (RECORD DU MEETING)
2. Helena Leveelahti (FIN) 55,31 m
3. Stefania Strumillo (ITA) 54,77 m
Giada Borin (TV Unterstrass) 48,04 m
Coline Cottier (Stade Genève) 46,71 m

Javelot
1. Manu Quijera (ESP) 77,94 m
2. Topias Laine (FIN) 75,74 m
3. Daniel Bainbridge (GBR) 72,41 m

Poids
1. Nick Ponzio (ITA) 20,15 m
2. Giorgi Mujaridze (GEO) 19,54 m
3. Tsanko Arnaudov (POR) 19,20 m
Stefan Wieland (STB) 18,63 m
Jephté Vogel (FSG Alle) 17,95 m

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RÉSUMÉ ET PHOTOS | Matthys et Klein gagnent une 43e édition ensoleillée des Courses Montreux-Les Rochers-de-Naye

Photos : (c) ATHLE.ch

Après deux éditions marquées par une météo capricieuse, le soleil était au rendez-vous pour la 43e édition des nouvellement nommées « Courses Montreux-Les Rochers-de-Naye » (voir les « Projets pour 2026 » ci-dessous), iluminant un cadre à couper le souffle avec vue imprenable sur les Alpes, le Lac Léman et la Riviera. En plus de la Classique, les épreuves « La Cadette » (9,2 km et 950 m de dénivelé), « La Directissime » (5,5 km et 970 m de dénivelé) et « La Hike and Fly » (9,2 km, 950 m dénivelé et descente en parapente) ont réjoui tous les participants.

Matthys de retour sur un de ses terrains de jeu préférés

De retour à excellent niveau après un enchaînement de blessures, la multiple championne d’Europe et du monde de course de montagne et de trail Maude Matthys s’est facilement imposée chez les femmes en 1h46’04, devant Simone Troxler (Chardonne/1h55’25) et Jennifer Azevedo (Rechthalten) en 2h00’05. « Je ne suis pas dans la même forme qu’en 2017 lors de mon record du parcours (1h36’27), mais ça va de mieux en mieux », souriait la régionale de l’étape à l’arrivée.

Klein devant Raus et Padua

Côté masculin, c’est le Français, déjà vainqueur (ex-aequo) il y a 3 ans, Théodore Klein qui a triomphé en 1h30’59, devant le Belge Raoul Raus (1h31’44) et l’ancien multiple vainqueur colombien de l’épreuve Saul Antonio Padua (1h39’19). Timo Roth (US Yverdon) prend une bonne 4e place en 1h40’57.

Ancien spécialiste de piste (3’49 sur 1500 m et 14’08 sur 5000 m), Klein s’est mis à la course de montagne en 2020, avec succès. « J’ai souffert. On est probablement partis un peu vite, puis, à 5 km de l’arrivée, j’ai placé une grosse accélération pour lâcher Raoul. Ça a fonctionné, il n’est pas venu avec moi, mais jusqu’au bout ça n’a pas été facile, j’ai surtout résisté », expliquait le Français au sommet.

Projets pour 2026

Les Courses Montreux-Les Rochers-de-Naye ont l’intention de poursuivre leur évolution ces prochaines années. Un Marathon de montagne (Maratrail) est en préparation pour 2026 (2500 m D+), avec départ et arrivée samedi à la Place du Marché de Montreux. Une course gratuite pour les enfants (7 à 14 ans) est également prévue ce jour-là sur les quais entre Montreux et Territet. Les quatre courses auront comme de tradition lieu le dimanche matin avec, comme seule différence, la remise des prix au village de départ sur la place du Marché à Montreux et non plus aux Rochers-de-Naye.

Galerie photos

« de 3 »

Résultats

La Classique (18,4 km pour 1760 m de dénivelé)
Hommes
1. Théodore Klein (FRA) 1h30’59
2. Raoul Raus (BEL) 1h31’44
3. Saul Antonio Padua (COL) 1h 39’19
4. Timo Roth (US Yverdon) 1h40’57
5. Tefera Mekonen (ETH/Nidau) 1h42’05

Femmes
1. Maude Matthys (CA Riviera) 1h46’04
2. Simone Troxler (Chardonne) 1h55’25
3. Jennifer Azevedo (Rechthalten) 2h00’05
4. Léa Evéquoz (Aïre) 2h08’35
5. Camille Compère (BEL) 2h13’30

La Cadette (9,2 km et 950 m de dénivelé)
Hommes
1. Stéphane Demierre (Bavois) 55’22

Femmes
1. Caterina Chinotto (ITA/Choulex) 1h’09’54

« La Directissime » (5,5 km et 970 m de dénivelé)
Hommes

1. Fernando De Melo Esteves (POR/Sembrancher) 42’06

Femmes
1. Armelle Caillet (FRA) 58’26

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ATLETICAGENÈVE : Mumenthaler, Kälin, Del Ponte, Reais, Bonvin, Raess, Le Guen, Stöcklin, Buri face à toute une série de stars internationales

Photos : (c) PHUSIS-ATHLE.ch, grand partenaire animation et médiatisation du meeting

Pour la 37e fois depuis 1987, les organisateurs d’ATLETICAGENÈVE ont réussi à concocter – désormais sous la direction de Walter Zecca et non plus du fondateur Pablo Cassina – un plateau international d’exception sur la piste ultra-rapide du Bout-du-Monde. Les compétitions débutent à 13 heures avec le disque féminin, avant les relais et toutes les autres disciplines dès 13h45. La dernière course est le 800 m féminin à 18h45. Bon nombre de médaillés européens, mondiaux et même olympiques viennent chercher une perf à Genève. Avec les minima pour les Mondiaux élite à Tokyo et les Euro jeunesse en ligne de mire.

100 m

8 athlètes sous les 10″20 cette année. Parmi eux le Ghanéen Fuseini Ibrahim (10″03) ainsi que le double médaillé mondial U20 2021 Benjamin Richardson (RSA/10″05). À noter également la présence des finalistes de l’Euro de cet hiver Elvis Afrifa (NED) et Taymir Burnet (NED) ainsi que, côté Suisses, les deux médaillés du 200 m de l’Euro de Rome Timothé Mumenthaler (Stade Genève) et William Reais (LCZ). Et, en guest star, le Français Jimmy Vicault (33 ans), triple finaliste mondial et troisième meilleur performeur européen de tous les temps (9″86). Minima mondiaux 10″00.

Côté féminin, 12 athlètes seront au départ avec des chronos 2025 sous les 11″40. Face à quasi toutes les meilleures Suissesses, à commencer par les olympiennes Ajla Del Ponte (US Ascona) et Salome Kora (LC Brühl) ainsi que le jeune prodige de 18 ans Xenia Buri (LC Kirchberg) qui n’est autre, avec ses 11″24 réussis cette année, que la deuxième meilleure performeuse mondiale U18 de l’année et… la co-détentrice du record d’Europe U18 de la spécialité ! Minima mondiaux 11″07.

200 m

Le demi-tour de piste promet des étincelles avec le champion d’Europe Timothé Mumenthaler (Stade Genève) sur sa piste d’entraînement. La star locale se mesurera à trois athlètes entre 20″20 et 20″33 cette saison, dont les deux favoris du 100 m. Un autre Romand très rapide est aussi de la partie en la personne de Mathieu Chèvre (FSG Bassecourt). Le vainqueur de l’an passé Felix Svensson a dû déclarer forfait. Minima mondiaux 20″16.

La version féminine promet également, avec pas moins de 6 athlètes sous les 23 secondes cette saison. Juste derrière, la Fribourgeoise de 22 ans Iris Caligiuri (Lausanne-Sports) s’attaquera à son record établi à 23″22 ce mois-ci. Minima mondiaux 22″57.

400 m

Comme chaque année, le tour de piste sera un des clous du spectacle. Les champions olympiques néerlandais de 4×400 m mixte Eugene Omalla et Isaya Klein Ikkink se mesureront aux Botswanais Lee Eppie et Leungo Scotch, qui n’est autre que le détenteur du record du meeting et du record EAP depuis ses 44″82 en 2023. En tout, 10 athlètes partent avec des meilleures références annuelles de 45 secondes. Côté Suisses, les internationaux Vincent Gendre (Athletica Veveyse), Charles Devantay (Lausanne-Sports) et Nathan Giger (FSG Alle) chercheront à tirer leur épingle du jeu. Le deuxième meilleur perforateur suisse de tous les temps Lionel Spitz (Adliswil Track Team) a dû déclarer forfait. Minima mondiaux 44″85.

Avec son chrono de 49″80 réussi en avril dernier, la vice-championne d’Amérique du Sud Evelis Aguilar (COL) est la favorite du 400 m féminin. Mais attention, elle sera défiée par quelque 10 athlètes sous les 52 secondes cette saison. Parmi elles la finaliste de l’Euro indoor de cet hiver et vainqueur à Genève en 2023 Lada Vondrová (CZE). Minima mondiaux 50″75.

1500/800 m

Belles courses de demi-fond en perspective. Sur 1500 m avec quatre coureurs en 3’35-3’36 cette année, l’Espagnol 4e de l’Euro de Rome sur 800 m Alvaro De Arriba et les internationaux suisses Jonas Raess (LC Regensdorf), Morgan Le Guen (Stade Genève), Aarno Liebl (STB) et Silas Zurfluh (LC Regensdorf). Si la course est bien lancée, il y a de quoi affoler le chronomètre. Aussi dans la deuxième série, où on retrouvera quasi tous les meilleurs Genevois. Minima mondiaux 3’33″00.

Sur 800 m, les Suissesses Veronica Vancardo (CA Fribourg), Rachel Pellaud (FSG Bassecourt) et Valentina Rosamilia (BTV Aarau) proposeront un duel à trois. Il y a peu, Vancardo a pulvérisé son record en 1’59″81, Pellaud en est à 2’00″12, Rosamlia n’a pas encore couru cette saison. Elles seront opposées à plusieurs bonnes Européennes et à la multiple finaliste mondiale basée à Lausanne Habitam Alemu (ETH). Minima mondiaux 1’59″00.

110/100 m haies

Sur les haies hautes, Oumar Doudai Abakar, le détenteur du record du Qatar (13″39 en mai dernier), 4e des Mondiaux U20 de l’an passé, ainsi que le champion d’Amérique du Sud Eduardo De Deus (BRA) et le sextuple champion d’Italie Hassane Fofana rêvent des 13″27 synonymes de minima mondiaux. Ils auront deux courses (séries et finale) pour les réaliser.

Sur 100 m haies, plusieurs athlètes viseront des chronos sous les 13 secondes (minima mondiaux 12″73). Parmi elles, la vainqueur malgache des Jeux de la francophonie Sidonie Fiadanantsoa et la star grisonne Annik Kälin (TV Landquart), médaillée de bronze à l’Euro (multiples) et d’argent aux Mondiaux (longueur) cet hiver. Son PB est de 12″87, son SB de 13″05.

400 m haies

Après son début de saison tonitruant avec un SB de 48″96, Julien Bonvin (CA Sierre) va courir pour la gagne à Genève. Son principal adversaire est le Britannique Seamus Derbyshire, qui a abaissé son record à 48″47 début juin, 12 centièmes sous le record romand du Valaisan. Quatre autres hurdleurs sont descendus sous les 50 secondes cette année. Dernière victoire helvétique sur la distance à Genève ? Kariem Hussein en 2014. Minima mondiaux 48″50.

La course féminine sera emmenée par la troisième meilleure performeuse européenne de l’année Emma Zapletalová (SVK/54″45), devant huit athlètes sous les 56 cette année. La championne suisse et olympienne Yasmin Giger (LCZ) fêtera son entrée dans la saison à Genève. Minima mondiaux de 54″65.

Disciplines techniques

Au javelot, en longueur et au poids masculins, plusieurs athlètes ont les moyens de dépasser respectivement les 80 m, les 8 m et les 20 m. les Helvètes Stefan Wieland (STB) et Jephté Vogel (FSG Alle) chercheront à profiter d’être entouré par du très haut niveau pour améliorer leur PB établi cette année à 19,27 et 19,15 m.

Côté féminin, spectacle garanti en hauteur, en longueur, au triple, à la perche et au disque avec des athlètes avec des meilleures perfs de plus de 1,90 m, 6,50 m, 14 m, 4,50 m et 60 m. À suivre en particulier, côté international, la première et la troisième meilleures performeuses européennes de la saison au triple Caroline Joyeux (GER) et Gabriela Petrova (BUL) ainsi que la médaillée de bronze de la hauteur à l’Euro indoor d’Apeldoorn Engla Nilsson (SWE). Elle vient de hisser son record à 1,93 m au début du mois. Côté helvétique, les regards seront tournés sur la finaliste européenne de Rome 2024 à la perche Pascale Stöcklin (Old Boys Basel) et les médaillées d’or et d’argent des Suisses de l’an passé au disque Coline Cottier (FSG Bernex-Confignon) et Giada Borin (TV Unterstrass).

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Together Run : 5 km interculturel le 22 juin à Genève avec Le Guen, Amaniel et Bussy

Photo : (c) Together Run

La Together Run est un événement de course à pied dédié à l’intégration des populations migrantes. Initiée en 2021 par Dolores Innaurato, Senait Mesfin-Abraham et Olivier Baldacchino, l’association à but non lucratif met en avant les valeurs d’inclusion par le sport. La grande fête sportive se joue à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés. La course accueille des personnes de tous horizons et favorise l’intégration de celles issues de la migration.

Magnifique plateau international

Le multiple champion suisse et finaliste de l’Euro de Rome sur 5000 m Morgan Le Guen (Stade Genève) sera la principale tête d’affiche de la course de dimanche. Le Genevois vient d’abaisser à 3’40 son record du 1500 m et s’aligne le lendemain d’ATLETICAGENÈVE, où il entend défendre les couleurs suisses à haut niveau international. Pour l’entourer, les organisateurs ont réussi à faire venir à Genève le sympathique réfugié érythréen de Zurich Seare Weldezghi (ERI/LC Uster), qui vient de courir le 5000 m sous les 14 minutes, le Vaudois membre de l’Olympic Refugee Team Habtom Amaniel (ERI) ainsi que le médaillé national élite genevois Wondimu Bussy (Invia run). Pour une très belle course en perspective. Départ des élites et moins de 30 ans à 11h30.

Côté féminin (départ élite à 11h15), on retrouvera les fidèles de l’épreuve Sina Michael et ⁠⁠Mercyline Jeronoh (KEN) au départ.

Village santé

Grâce à plusieurs partenaires de choix, un Village santé est à disposition cette année pour des conseils et des soins. Dès 10h, l’association FLAG21 offre toutes les 30 minutes une initiation au Yoga. Un parcours de coordination est également prévu pour les enfants (test de vitesse, de force, d’agilité et d’équilibre). Un château rigolo et un baby-foot seront également à disposition.

Un Village restauration et animation est en outre installé comme chaque année en haut du stade des Evaux (infos ici).

Infos pratiques | Together Run | Dimanche 22 juin 2025

Parcours : 5 km dans le Parc des Evaux (départ sur le stade)
Horaire : de 9h à 11h30 (walking, puis des plus âgés aux élites), Relais intergénérations à 12h30
Inscriptions : Trackmaxx
Site internet : www.togetherun.ch

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Courses Montreux-Les Rochers-de-Naye : défis sportifs multifacettes dimanche 22 juin

Photo : (c) ATHLE.ch

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Rendez-vous incontournable pour les amateurs de sport et de nature, la Course Montreux-Les Rochers-de-Naye – nouvellement appelée « Courses Montreux-Les Rochers-de-Naye » –revient en force pour sa 43e édition, avec plusieurs nouveautés qui sauront séduire les coureurs de tous horizons. Situé dans le cadre enchanteur des Préalpes vaudoises, l’événement propose des parcours variés, adaptés à tous les niveaux. L’organisation a été repensée pour offrir une expérience encore plus mémorable aux coureurs.

Maude Mathys en démonstration
La double vainqueur Maude Mathys (CA Riviera) fête son grand retour sur l’épreuve. Après une première victoire en 2013, la Vaudoise avait, en 2017, abaissé le record féminin du parcours à 1h36’37. Avant de décrocher, dans la foulée, plusieurs titres et médailles européens et mondiaux de course de montagne et de Trail. Au sortir de plusieurs blessures, la régionale s’est montrée en forme début mai en remportant le kilomètre vertical et le semi-marathon de la Transvulcania, sur l’île de La Palma, aux Canaries (ESP). Elle sera en démonstration samedi 22 juin entre Montreux et Les Rochers-de-Naye.

Côté masculin, le record du parcours est détenu depuis 2009 par la légende australienne Jonathan Wyatt en 1h25’36. L’an passé, ce sont Jonas Soldini (CA Rosé) et Oria Liaci (CABV Martigny) qui l’ont emporté en respectivement 1h27’23 et 1h54’28 (résumé ici).

Des parcours pour tous les goûts
Avec une nouvelle identité visuelle et des noms évocateurs, l’épreuve 2025 se déroule sous le signe du renouveau. Coureurs aguerris et amateurs en quête de sensations trouveront leur bonheur parmi quatre parcours :

  • La Classique (18,4 km / 1760 m D+) : départ de Montreux
  • La Cadette (9,2 km / 950 m D+) : départ de Caux
  • La Directissime (5,5 km / 970 m D+) : départ de Caux, montée directe
  • La Hike and Fly (9,2 km / 950 m D+) : épreuve qui mêle course à pied et parapente. Équipés de leur voile, les participants gravissent depuis Caux les Rochers-de-Naye avant de redescendre en plaine en volant

Regardez, ressentez, courez
« Quatre courses, UN SOMMET légendaire », pour « Regarder. Ressentir. Courir », selon les slogans des organisateurs. Une occasion unique de vivre une aventure sportive hors du commun, dans un paysage à couper le souffle. Les Courses Montreux-Les Rochers-de-Naye s’adressent à tout un chacun, coureurs, spectateurs ou simples curieux. Attention, le nombre de dossards est limité à 1300.

Projets pour 2026
Un Marathon de montagne (Maratrail) est en préparation pour 2026 (2500 m D+), avec départ et arrivée samedi à la Place du Marché de Montreux. Une course gratuite pour les enfants (7 à 14 ans) est également prévue ce jour-là sur les quais entre Montreux et Territtet. Les quatre courses auront comme de tradition lieu le dimanche matin avec, comme seule différence, la remise des prix au village de départ sur la place du Marché à Montreux et non plus aux Rochers-de-Naye.

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