Un lancer à plus de 48 mètres au disque

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Samuel Coppey, 26 ans, membre du CA Vétroz, a amélioré sa meilleure performance au lancer du disque. Lors du meeting de Colombier, près de Neuchâtel, le Valaisan a lancé à 48,25 mètres, soit plus d’un mètre et demi supplémentaire par rapport à sa meilleure marque (46,62 mètres) réalisée lors des interclubs en LNA, voilà quelques semaines. Lors des championnats valaisans, il avait envoyé son disque à 46,23 mètres. «En une année, j’ai gagné 4 mètres puisque jusqu’à cette année, mon record (44,14 mètres) avait été établi lors du meeting de Colombier, déjà, en 2016, explique Samuel Coppey. C’est une progression très importante à laquelle je ne m’attendais pas forcément. Je n’espérais pas atteindre cette marque aussi rapidement. Par contre, après mes lancers de ces dernières semaines, je savais qu’il me serait possible de passer les 48 mètres. A Colombier, tous les paramètres étaient réunis pour y parvenir.»

Samuel Coppey a réussi là la troisième meilleure performance suisse de la saison. «En fait, c’est la deuxième si l’on considère que le lancer le plus loin (55 mètres) est l’œuvre d’un Roumain qui l’a réalisé en Suisse. Cet ancien vice-champion du monde indoor, en 2015, est de toute façon intouchable. Par rapport aux athlètes suisses, il n’y a plus que Lukas Jost, le recordman de Suisse, qui me précède dans la hiérarchie avec un jet à 51 mètres.»

Un podium aux championnats de Suisse

L’ancien hockeyeur – il a joué à Sierre, Sion et Martigny, notamment -, reconverti dans l’athlétisme depuis 2014, a en outre obtenu la deuxième meilleure performance valaisanne de tous les temps derrière les 51,5 mètres de Robert Imhof. «C’est un record qui date de 25 ou 30 ans. Peut-être que j’arriverai à m’y attaquer un jour. Pour le moment, j’aimerais franchir la barre des 50 mètres. Plus on va loin, plus les mètres et les centimètres sont difficiles à aller chercher.»

Initialement, Samuel Coppey ambitionnait de se qualifier pour la finale, soit dans les huit meilleurs, des championnats de Suisse à Zurich, le 22 juillet prochain. Désormais, il voit plus grand. Et plus loin. «Je pense qu’un top 5 est dans mes cordes. Dans un bon jour, si j’arrive à réunir toutes les conditions, je peux même lorgner sur le podium ce qui aurait été encore utopique il y a peu.»

Christophe Spahr, Le Nouvelliste